Thèse en cours

Simulation des stress mécanique pour la création d'électrodes avancées pour batteries Li-ions

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AttentionLa soutenance a eu lieu le 22/11/2024. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Maxime Marechal
Direction : Matthieu SaubanèrePatrick Rozier
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Chimie théorique et Modélisation
Date : Inscription en doctorat le
Soutenance le 22/11/2024
Etablissement(s) : Université de Montpellier (2022-....)
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences Chimiques
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : ICGM - Institut Charles Gerhardt de Montpellier
Equipe de recherche : D5 - Chimie Physique Théorique et Modélisation
Jury : Président / Présidente : Tzonka Mineva
Examinateurs / Examinatrices : Patrick Rozier, Mikaël Kepenekian, Sebastien Lebegue, Cristel Laberty, Quentin Jacquet
Rapporteurs / Rapporteuses : Mikaël Kepenekian, Sebastien Lebegue

Mots clés

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Résumé

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Cette thèse de doctorat porte sur les contraintes et déformations mécaniques au sein des électrodes positives des batteries Li-ion, en particulier sur la dégradation des oxydes lamellaires ainsi que des NMC (LiNi1-x-yMnxCoyO2) lors du cyclage électrochimique. Avec le développement des énergies renouvellables, les batteries lithium-ion jouent un rôle clé dans le stockage d’énergie, mais elles sont confrontées à des défis majeurs, notamment à la dégradation mécanique des électrodes. Plusieurs solutions ont étés proposées dans la littérature comme le dopage des matériaux d’électrode par d’autres métaux de transition pour amoindrire ces mécanismes de dégradation. Cependant le manque de démarche systématique fait qu’il est difficile d’identifier un composé ayant clairement de meilleurs performances électrochimiques, car un grand nombre de paramètres diffèrent entre ces résultats empiriques. Ceci fait qu’une approche théorique, permettant d’évaluer de manière systématique diverses quantitiés comme les variations de volume d’un grand nombre de matériaux, permeterai d’identifer de meilleurs composés. C’est ce que nous avons essayé de faire dans cette étude, notre objectif à été de comprendre le rôle des différents métaux de transtion dans ces matériaux pour optimiser la la composition de matériaux d’intéret comme les NMC pour prolonger la durée de vie des batteries. Cette étude débute par un examen du principe de fonctionement des batteries lithium-ion et de l’évolution de ces matériaux au cours du temps. Elle se poursuit par un état de l’art des mécanismes de dégradation de ces matériaux due aux contraintes mécaniques générées par l’insertion et la désinsertion des ions lithium pendant les cycles de charge et décharge. Une des principales causes de cette dégradation est la variation volumique qui se produit lors des processus de lithiation et de délithiation, provoquant des contraintes mécaniques à l’origine de la fracture des particules composant l’électrode positive, entraînant une perte de capacité et une réduction de la durée de vie des batteries. Cette thèse présente ensuite l’évolution de ces contraintes et déformations induites au cours du cyclage électrochimique. Proposant différents mécanismes liés à la dynamique de lithiation/délithiation et à l’évolution de la concentration en lithium dans ces matériaux. Dans cette étude théorique par des calculs DFT, nous avons pu étudier les propriétés mécaniques d’un grand nombre de matériaux tels que que les oxydes lamellaires de type AMeO₂ ainsi que les spinelles LiMe2O4. Ces résultats montrent que les états à haut spin entraînent souvent des variations volumiques plus importantes et des contraintes mécaniques accrues. Ces variations volumiques peuvent être décomposées en trois contributions : une partie électronique due à l’évolution du degré d’oxydation des métaux de transition après la délithiation, une deuxième liée à l'extraction des ions Li+, et une troisième imputable à la structure elle-même. Par la suite, nous explorons l'influence des différentes proportions de Ni, Mn et Co dans les NMC ainsi que leurs influence sur les degrés d’oxydation des métaux de transition ainsi que les variations volumiques de ces structures. Nos résultats montrent que les structures riches en cobalt présentent des variations volumiques plus linéaires, tandis que les structures riches en Mn ont de plus faibles variations volumiques et que les structures riches en nickel sont sujettes à d’avantage de dégradations en raison de variations volumiques plus importantes. Ces conclusions apportent une meilleure compréhension de l'optimisation de la composition des NMC pour des batteries lithium-ion plus durables.