La politique pénale du ministère public en Nouvelle-Calédonie
Auteur / Autrice : | Judicael Streeter |
Direction : | Delphine Brach-Thiel |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit privé et sciences criminelles |
Date : | Inscription en doctorat le 07/02/2024 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale SJPEG - Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion (Lorraine) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut François GENY |
Résumé
La circulaire de politique pénale fixe au ministère public des objectifs à atteindre en matière de lutte contre la criminalité, débouchant sur un plan d'action, en vertu duquel les réponses judiciaires sont de mise. Le développement de nouvelles approches permettrait de répondre aux besoins du justiciable en matière de sécurité et de protection des libertés individuelles. Les procureurs de la République prononcent des mesures répressives pour lutter contre ce phénomène de société, qui diffère d'un endroit à un autre, d'où l'intérêt pour le garde des sceaux d'établir une politique pénale adaptée aux spécificités d'un territoire ultramarin, à l'instar de la Nouvelle-Calédonie. Pour en saisir les enjeux, cette étude a pour ambition de croiser les regards de spécialistes - universitaires et professionnels du droit - en vue d'une réflexion sur l'efficacité du parquet au regard du droit d'exécution des peines. Avec une cohabitation juridique entre le droit commun et la coutume, source encore prégnante en Nouvelle-Calédonie, le panorama juridique s'ouvre aux magistrats du parquet, qui disposent ainsi de prérogatives élargies en matière de poursuites. Quid d'une justice restaurative et des modes alternatifs de règlement des différends, qui constitueraient une alternative pertinente aux voies de recours traditionnelles. A cet effet, la coopération sur l'archipel entre les autorités coutumières, politiques et judiciaires s'avère indispensable pour rendre une justice équitable.