Développement de méthodes pour la création de modèles d'IA performants et robustes en imagerie médicale
Auteur / Autrice : | Paul Steinmetz |
Direction : | Irène Buvat |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Physique et imagerie médicale |
Date : | Inscription en doctorat le 08/01/2024 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Electrical, optical, bio-physics and engineering |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'Imagerie Translationnelle en Oncologie |
Référent : Faculté des sciences d'Orsay |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Le développement de méthodes relevant de l'Intelligence Artificielle (IA) pour faciliter l'interprétation des images médicales et mieux exploiter leur contenu est en pleine expansion. Ces développements se heurtent cependant à des obstacles récurrents. Par exemple, la quantité d'images médicales composant les bases de données d'apprentissage est bien souvent limitée, notamment en comparaison aux volumes d'images « naturelles » accessibles pour entrainer des algorithmes de reconnaissance d'objets, d'animaux, de plantes, etc. Ce volume limité d'images disponibles pour l'apprentissage est d'autant plus fréquent dans le contexte de la médecine de précision où les maladies sont distinguées par un nombre croissant de critères, qui rend difficile la collecte de bases d'images homogènes vis-à-vis de l'ensemble de ces critères. Au-delà de la quantité d'images composant les bases d'apprentissage, la plupart des méthodes d'IA développées en imagerie médicale relèvent actuellement de l'apprentissage supervisé. Elles nécessitent un travail laborieux d'annotation des images par des experts. Les annotations peuvent s'avérer de qualité variable, bruitées et biaisées. Ces limites sont omniprésentes et appellent de nouvelles solutions. L'hypothèse du travail de thèse est que les méthodes d'IA développées pour des applications différentes de celles de l'imagerie médicale pourraient être revisitées et adaptées au contexte spécifique des images médicales, dans le but de dépasser les performances actuellement atteintes au moyen d'algorithmes développés à partir de bases de données limitées en quantité et qualité. L'objectif du travail de thèse est donc d'exploiter les avancées récentes du domaine de l'IA, notamment concernant l'apprentissage faiblement supervisé et non-supervisé ou l'apprentissage par transfert, pour résoudre les obstacles auxquels se heurtent systématiquement le développement d'applications d'IA en imagerie médicale, à savoir le faible volume de données imparfaitement annotées. Il s'agira également de démontrer la pertinence des méthodes développées sur des cas d'usage relevant de l'imagerie TEP/TDM et IRM.