Thérapie cellulaire par les cellules souches mésenchymateuses (CSM) des atteintes tissulaires de la vessie après radiothérapie
Auteur / Autrice : | Anne-Laure Pouliet |
Direction : | Alain Chapel |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Biologie moléculaire et cellulaire |
Date : | Inscription en doctorat le 03/10/2022 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Physiologie, Physiopathologie et Thérapeutique (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de radiobiologie des expositions médicales (LRMed) |
Equipe de recherche : Laboratoire de Radiobiologie des Expositions médicales |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
L'objectif de cette étude débutée en 2019 est d'apporter une preuve de concept préclinique de l'utilisation des cellules souches mésenchymateuses (CSM) pour le traitement d'une complication majeure des radiothérapies de la sphère digestive : la cystite radique. Avec plus de 19 millions de personnes atteintes et 9,9 millions de décès en 2020, les cancers sont la deuxième cause de mortalité dans le monde. Les plus fréquents sont les cancers de la prostate du colon et du rectum. La radiothérapie externe est utilisée dans plus de 60% des cancers. La toxicité radio-induite aux tissus sains est donc un facteur limitant dans l'escalade de dose pouvant être délivrée à la tumeur. Cinq ans après traitement, 5 à 10 % des patients développent des complications tardives plus ou moins sévères de leur radiothérapie. L'objectif de cette thèse est d'évaluer l'action du traitement par les CSM sur les mécanismes moléculaires mis en place lors de la cystite radique chronique. Il est dans la continuité de l'étude des traitements par thérapie cellulaire des séquelles des radiothérapies de la sphère abdominopelvienne pour lesquelles les deux pathologies majeures sont la rectite et la cystite radique. Concernant la rectite radique, notre laboratoire a montré que les effets bénéfiques de la greffe de CSM sont dus à un contrôle du processus inflammatoire par la sécrétion de facteurs anti-inflammatoires et à la protection de la micro-vascularisation par une action pro-angiogénique. Par ces processus, le traitement par CSM limite la fibrose radio-induite, l'ulcération, la rigidification du tissu et la sténose. Cette étude sera focalisée sur la protection des fibres nerveuses et la caractérisation des mécanismes de la régénération de l'urothélium et le maintien de son imperméabilité, la protection vasculaire, la réduction de l'inflammation et de la fibrose.