Thèse en cours

Nouvelles approches analytiques pour la mesure du Palladium 107 dans les déchets et effluents nucléaires.

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Auteur / Autrice : Marina Faure
Direction : Pascal Fichet
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Chimie Analytique
Date : Inscription en doctorat le 10/10/2022
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Chimie physique et chimie analytique de Paris Centre (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : CEA - Département de Physico-Chimie

Mots clés

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Résumé

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La demande analytique vis-à-vis de la caractérisation des RN (RadioNucléides) dans les déchets radioactifs est en forte croissance en raison de l'augmentation des opérations d'assainissement et de démantèlement dans les installations nucléaires. Pour répondre à cette demande, de nombreuses méthodes d'analyse robustes et efficaces sont disponibles au LASE. Elles s'appuient sur un enchaînement de plusieurs étapes séparatives de purification complexes et longues (souvent basées sur l'extraction liquide-liquide) utilisant des réactifs toxiques et CMR. L'objectif de ce travail consistera à développer des méthodes radiochimiques rapides, innovantes et alternatives afin de s'adapter à la demande croissante en A&D et à la réglementation REACH. Il s'agira de comprendre et de prévoir le comportement des analytes d'intérêt et de développer la chromatographe d'extraction (en remplacement de l'extraction liquide-liquide) en mettant en œuvre deux approches innovantes : la modélisation semi-empirique des équilibres chimiques lors des différentes étapes de séparation et la méthodologie des plans d'expériences (utilisation des outils de simulation Phreeqc® et NemrodW®). La thèse se focalisera plus particulier sur la mesure exacte du Pd-107 dans les déchets et les effluents radioactifs. Ce RN est un produit de fission dont la période radioactive est l'une des plus longues (6,5 millions d'années) et dont la gestion pose problème pour le stockage à long terme. La mise en place des nouvelles méthodes développées permettra de diminuer les temps d'analyse, d'accroître la cadence analytique, de simplifier les étapes de purification, de diminuer le temps de présence des opérateurs au contact des échantillons et d'éliminer les réactifs toxiques et CMR (ex : chloroforme). La méthodologie développée pourra être mise à profit dans le domaine de la chimie analytique appliquée à l'environnement.