Développement et validation d'un modèle de dégénérescence maculaire liée à l'âge chez le primate non humain et de thérapeutiques liées
Auteur / Autrice : | Alexandre Dentel |
Direction : | Serge Picaud |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Inscription en doctorat le 01/11/2022 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cerveau, cognition, comportement (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de la Vision |
Equipe de recherche : Transmission de l'information visuelle : codage et restauration visuelle |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) est la première cause de cécité dans les pays développés. Elle affecte les photorécepteurs (PR) de la rétine centrale, entraînant une atteinte visuelle progressive et irréversible. Il n'existe actuellement aucun traitement qui limite efficacement la progression de la maladie, hormis ceux dirigés contre les complications néovasculaires survenant dans 10% des cas. La validation de stratégies thérapeutiques passe par des essais sur animaux. L'objectif de ce projet est de développer et valider un modèle de DMLA chez le primate non humain (les primates font partie des seules espèces ayant une différentiation maculaire de la rétine centrale). L'équipe d'accueil a déjà obtenu des résultats préliminaires en injectant in vivo une molécule toxique dans l'espace sous-rétinien en paramaculaire. Ceci a permis d'observer in vivo une dégénérescence induite des PR en tomographie par cohérence optique et en histologie après euthanasie de l'animal. Le présent projet propose de poursuivre ces recherches en injectant cette molécule au niveau maculaire afin de créer un modèle in vivo de DMLA, d'analyser sa pertinence et son évolution via l'observation du fonctionnement et de la structure de la rétine sur un suivi de 6 mois après injection. Les différents examens nous permettrons de caractériser la dégénérescence des PR maculaires et l'euthanasie de l'animal permettra d'établir une corrélation histologique, permettant une meilleure compréhension de la physiopathologie de cette maladie. Développer un modèle animal de DMLA qui soit proche de l'humain constitue donc une avancée thérapeutique majeure. En effet, un tel modèle permettra d'accélérer le processus de recherche préclinique afin de valider plus efficacement les stratégies étudiées actuellement dans le même laboratoire (thérapie optogénétique, transplantation de photorécepteurs, prothèse rétinienne) et de passer aux recherches humaines plus rapidement.