Cycle biogéochimique du silicium le long de la section GEOTRACES Sud-Ouest de l'Océan Indien (SWINGS, Océan Austral).
Auteur / Autrice : | Edwin Cotard |
Direction : | Damien Cardinal |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Instrumentation, télédétection, observation et techniques spatiales pour l'océan, l'atmosphère et le climat |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2021 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'environnement d'Île-de-France (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'océanographie et du climat : expérimentations et approches numériques |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
L'objectif général de la thèse est de mieux comprendre les facteurs de contrôle du cycle biogéochimique de Si dans l'océan élément clef pour les organismes silicifiants, particulièrement les diatomées, phytoplancton souvent dominant dans les eaux de l'océan austral et participant de façon majeure à la pompe à carbone biologique en comparant différentes provinces biogéochimiques. Le travail de thèse portera plus spécifiquement sur le traitement, l'analyse et l'interprétation des résultats issus de la campagne SWINGS (South West Indian Ocean GEOTRACES Section) qui s'est déroulée en janvier février 2021 principalement dans l'Océan austral. Des échantillons de particules (prélevées à partir de bouteilles Niskin et de pompes in situ) ainsi que d'échantillons d'eau sur toute la colonne d'eau ont été collectés le long de cette section à environ 30 stations couvrant des environnements marins très variés : marge continentale de l'Afrique australe, courant des Aiguilles, zone subtropicale oligotrophe ainsi que, au sein du Courant Circumpolaire Antarctique, les zones « High Nutrients Low Chlorophyl » (HNLC) subantarctique, de front polaire et antarctique et des zones sous influence des îles volcaniques Marion, Prince Edward, Crozet, Kerguelen et Heard. Au travers de cette diversité de provinces biogéochimiques et par les analyses isotopiques des fractions dissoute et biogénique de silicium (Si), les interprétations porteront sur le degré d'utilisation et la source du nutriment Si dans la couche de mélange, de sa reminéralisation le long de la colonne d'eau et de son transport le long de la circulation profonde à grande échelle. Des études similaires ont été réalisées dans l'Océan Austral (par ex., Fripiat et al. 2011, 2012 ; Closset et al. 2016), mais jamais dans l'océan à une telle résolution spatiale ni couvrant autant d'environnements marins différents. Par ailleurs, via le consortium SWINGS, l'accès à de nombreux autres paramètres (micronutriments, production et export de carbone, communautés phytoplanctoniques, dynamique océanique....) sera possible. Ainsi, au travers de collaborations que le/la doctorant.e pourra mener, l'ensemble de ces données permettra tant d'affiner les interprétations sur le cycle de Si que d'atteindre une vision plus large sur le fonctionnement biogéochimique des stations étudiées et de l'Océan Austral en général.