La crise du héros romanesque chez Stendhal, Balzac et Flaubert
| Auteur / Autrice : | Yeon Jeong |
| Direction : | Pierre Glaudes |
| Type : | Projet de thèse |
| Discipline(s) : | Littératures françaises |
| Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2016 |
| Etablissement(s) : | Sorbonne université |
| Ecole(s) doctorale(s) : | Littératures françaises et comparée |
| Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'étude de la langue et des littératures françaises |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Cette étude se constitue autour des questions suivantes. Par quel processus les protagonistes romanesques reconnaissent-ils tout d'abord les êtres héroïques ? Après avoir présenté brièvement la question du héros et de l'héroïsme dans le contexte historique, nous nous demanderons quelles figures sont conçues comme modèles héroïques par les protagonistes, et par quelles étapes ils passent. Ce travail nous permettra d'observer comment les protagonistes se forment des idées sur l'héroïsme. Alors, quand les protagonistes tentent à leur tour de représenter cet héroïsme après leur formation, pourquoi celui-ci se heurte-t-il à son refus ? Comme l'héroïsme reposant sur l'imitation et l'identification, fondées sur le fictif, est étroitement proche du romanesque, nous examinerons préalablement la position des trois romanciers envers le romanesque. Nous étudierons ensuite les transformations des exploits guerriers et de la prouesse amoureuse, comme refus de l'héroïsme romanesque. Après avoir examiné d'où résulte la crise du héros romanesque, nous déchiffrerons comment certaines valeurs particulières, auparavant représentées par les figures héroïques, sont restructurées. Nous tenterons de découvrir des reconstructions littéraires du système axiologique par le biais de la trajectoire des protagonistes, et d'en estimer les effets. Telle est l'orientation envisagée de cette étude. À travers ce questionnement, nous voudrions éclaircir les points suivants, considérés comme buts à atteindre : que nous apporte de nouveau la transition de la figure héroïque ''à la romanesque'' au personnage principal du roman ? Comment cette étude comparatiste portant sur les personnages chez Stendhal, Balzac et Flaubert peut-elle être justifiée ?