La fonction sociale de l’architecte, la précarité croissante, la question de l’autoconstruction accompagnée et l’expérience brésilienne de la loi ATHIS
Auteur / Autrice : | Lucia Leistner |
Direction : | Noël Jouenne |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Architecture |
Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2023 |
Etablissement(s) : | Université de Toulouse (2023-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (TESC) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : LRA - Laboratoire de Recherche en Architecture de l'ENSA de Toulouse |
Mots clés
Résumé
Ce projet s'attellera à prendre connaissance des pensées et des réalisations alternatives, notamment en autoconstruction et auto-réhabilitation, accompagnées ou pas par des professionnels, d’appréhender leur impact environnemental, social et économique. Ma double culture est une des clés de ce champ d'investigation que je propose franco-brésilien. Mon projet de thèse s'intéresse à l'outil brésilien « ATHIS » qui a permis l'institutionnalisation, le financement et l’encadrement des autoconstructions et autoréhabilitations collectives par des équipes pluridisciplinaires, dont les architectes. J'émets l'hypothèse que les architectes français pourraient, s’ils le souhaitent, accompagner les projets d'urbanisme informel et d'autoconstruction, y compris aux côtés des plus démunis, en s'appuyant sur des outils existant ailleurs ; je me propose de collaborer à l'évolution du cadre perceptif et légal. L'hypothèse suivante est que ces réalisations modestes sont présumées écologiques postulant qu’elles consomment peu de ressources matérielles, intègrent les matériaux de réemploi, engagent peu d'engins lourds et de transport et que leur impact serait donc faible. De plus elles collaboreraient à l'autonomisation des communautés et à atténuer la prise des majeurs du BTP dans la sphère de l'économie politique. Ce projet assume une approche transdisciplinaire : architecturale, sociologique, juridique, environnementale. Je me propose également, et dans un second temps, de vulgariser les connaissances acquises pour un partage plus large participant à un éveil des consciences.