Développement d'une stratégie basée sur des bioessais chez l’embryon de poisson zèbre pour l'évaluation des dangers perturbateurs endocriniens de polluants émergents, seuls et en mélange

• Auteur / Autrice : Florian Geffroy
• Direction : Xavier Coumoul
• Type : Projet de thèse
• Discipline(s) : Toxicologie et Ecotoxicologie
• Date : Inscription en doctorat le 09/01/2024
• Etablissement(s) : Université Paris Cité
• Ecole(s) doctorale(s) : 563 - MÉDICAMENT, TOXICOLOGIE, CHIMIE, IMAGERIES (MTCI)
• Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : UMR_S 1124 Toxicité environnementale, cibles thérapeutiques, signalisation cellulaire (T3S)
• Partenaire(s) de recherche : : Ineris - Unité Ecotoxicologie des substances et des milieux

Mots clés

Mots clés libres

Perturbateurs endocriniens

Bioessais

Embryons de poisson zèbre

Mélanges de polluants

Résumé

Le développement de tests de criblage simples, rapides et peu couteux aptes à évaluer les dangers perturbateurs endocriniens des substances constitue un enjeu actuel important tant sur le plan scientifique que réglementaire. Dans ce contexte, le modèle embryonnaire de poisson zèbre a émergé comme un système biologique expérimental particulièrement pertinent en écotoxicologie et plus récemment en toxicologie en raison des nombreux avantages qu’il offre (transparence de l'embryon, rapidité de développement, petite taille). De plus, il est considéré comme une alternative pertinente aux expérimentations animales chez les vertébrés. Dans le cadre de cette thèse, il s’agira de mettre en œuvre un ensemble de bio-essais sur des embryons de poissons zèbre transgéniques et d’approches complémentaires (imagerie en fluorescence, expressions de gènes cibles, analyses comportementales) afin d’acquérir un ensemble cohérent de données sur des polluants émergents (e.g. substituts du BPA), seuls et en mélange, pour lesquels il existe un besoin d’informations pour en évaluer les dangers et les risques pour l’Homme et l’environnement. In fine, l’enjeu de ce travail est de proposer une stratégie reposant sur des modèles embryonnaires de poisson zèbre permettant l’acquisition de données complémentaires sur le mode d’action des substances sur le système endocrinien et leurs effets physiologiques et comportementaux et ce afin d’améliorer et raffiner les méthodes d’évaluation des dangers des substances.