L'institutionnalisation de la démocratie en Afrique. Essai d'épistémologie politique
Auteur / Autrice : | Badié Hima |
Direction : | Joëlle Zask |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Inscription en doctorat le 15/09/2017 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Cognition, Langage et Éducation (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut d'Histoire de la Philosophie. |
Mots clés
Résumé
Title: De la démocratie en Afrique: Essai d'épistémologie polique; « La subordination de l'action politique a un principe non politique, à un garant métapolitique, que ce soit un dieu ou une terre, une langue ou une race, est incompatible avec la démocratie. Il n'y a pas de démocratie blanche ou noire, chrétienne ou islamique; toute démocratie place au-dessus des catégories « naturelles » de la vie sociale, la liberté du choix politique ». (Alain Touraine, Qu'est-ce que la démocratie, p. 101) I. Contexte et problématique de la recherche : Après un quart de siècle de pratiques ou d'expériences démocratiques, il est possible de faire le bilan du processus en Afrique entre l'universalisme démocratique, les acquis et les difficultés ou problèmes inhérents à sa promotion universelle et à son enracinement dans les sociétés africaines. L'ouverture démocratique en Afrique se situe entre promesses et difficultés théoriques et pratiques, ou de sa transposition, de son invention, de sa construction et de sa résilience. Il y a une interrogation permanente sur l'accord entre les valeurs, la pratique démocratique et les cultures non occidentales, en particulier africaines. Nulle autre formule, mieux que celle de Florent Guenard, ne résume cette problématique à laquelle le Journal of Democracy a consacré plusieurs années de réflexion : « la question est de déterminer si des cultures sont substantiellement résistantes à tout processus de démocratisation ». L'Afrique re-naît à la démocratie à partir des années 90. Apres les premières tentatives de construction post indépendance, cette renaissance participe d'une modernité politique au sens où elle est la conséquence logique de la crise de rationalité et de légitimité de l'Etat nation post colonial. Elle offre ce que Jeans Copans appelle « la revanche des sociétés africaines » dans la perspective meme de la reappropriation de leur propre histoire. Cette ouverture offre surtout la possibilité de « rapprocher l'Etat de la société par l'érosion progressive ou l'écroulement brutal des barrières qui les séparent. La fin de la politique en circuit fermé vers un Etat plus démocratique. L'irruption d'acteurs sociaux autonomes (partis, associations diverses et autres corps intermédiaires) sur la scène politique a entrainé non seulement des nouvelles relations entre l'Etat et la société, mais aussi l'apparition d'un Etat plus « étatique, c'est-à-dire un profond changement dans la nature de son « autonomie » . Cette transformation dans le mode d'être des sociétés africaines implique un nouveau type de rapport entre l'individu et l'Etat, entre les « sujets acteurs sociaux » , une nouvelle « politique du sujet » (Touraine) en Afrique, en vue d'une « réelle restitution du sujet » contre la logique unanimiste communautaire, celle de la communauté sociale (de la région, de l'ethnie, du clan, etc.), celle des appareils de pouvoirs et des marchés. Tels étaient les espoirs des transitions démocratiques des années 1990. Si l'ouverture démocratique en Afrique procède des conférences nationales souveraines des forces vives, comme actes fondatrices, dans la majorité des pays, que reste-il des principes et des valeurs fondatrices des années 90? Fabien Ebousi Boulaga avait titré son ouvrage : Les Conférences Nationales en Afrique Noire : une affaire à suivre . Vingt (20) ans après, il convient de donner une suite à la question du philosophe camerounais. Les catégories du sujet, de la raison, de la liberté, du droit comme produit de la modernité politique issue des Lumières, sont considérées comme le ferment de l'agir politique démocratique devant être incarnées par les acteurs et les institutions, comment s'est opéré le processus d'internalisation ou d'appropriation de ces catégories dans le nouveau contexte de démocratisation? Y-a-t-il eu une transmutation harmonieuse entre les valeurs traditionnelles et celles modernes ? Si oui, comment s'est-elle opérée ? Si non, comment l'expliquer ? En suivant l'acte de refondation des « conférences nationales souveraines », comment comprendre qu'après tant d'espoir suscité, le processus continue à balbutier? Quelles sont les logiques instrumentales à l'uvre et quelles seraient les conditions d'une démocratie pensée et vécue par les sujets individuels, les institutions et l'ensemble des corps sociaux? Quelle est la part cachée ou visible des rationalités instrumentales multiformes qui traversent le processus et qui constituent de véritables obstacles à là fois théoriques et pratiques de l'implantation des catégories constitutives de l'ordre démocratique et la naissance et ou le renforcement de véritables nations démocratiques résilientes? Quels sont les différents niveaux et formes de rationalités à l'uvre à travers les facteurs exogènes, externes et endogènes ou internes qui influence la dynamique de démocratisation issue des Conférences nationales ? II. Hypothèse de la recherche : Le postulat de départ est celui de l'universalité des principes comme produit historique de l'humanité, de l'Egypte à la Grèce et de la Grèce à la philosophie occidentale. L'ouverture démocratique sur le sol africain à partir des années 90 est l'aboutissement de ce continuum historique et des luttes et aspirations des peuples africains à la liberté et au droit. La discussion sur l'occidentalité des valeurs et des principes de la démocratie, a un intérêt épistémologique pertinent et réel. Elle a reposé sur deux arguments. D'une part, telle qu'apparue en 90, la démocratie est une copie inadaptée aux réalités africaines. D'autre part, la discussion a aidé à rechercher les principes et les valeurs du droit, de la liberté et du débat critique dans les cultures africaines. Cette discussion encore aujourd'hui très vive sur le continent, autant qu'au début de l'ouverture démocratique des années 90, avec la même acuité, en raison des difficultés actuelles de son renforcement et ou de son appropriation, nous semble ne pas prendre en compte les luttes historiques des peuples africains pour leur émancipation, à l'instar de tous les autres continents, avant les indépendances, et les luttes pour les libertés individuelles et collectives au début de l'ère des indépendances jusqu'aux années 90. L'Afrique a payé un lourd tribut de ces luttes pour l'avènement de la démocratie depuis plus de 50 ans. Et comme dit Alain Touraine, « La subordination de l'action politique a un principe non politique, à un garant métapolitique, que ce soit un dieu ou une terre, une langue ou une race, est incompatible avec la démocratie. Il n'y a pas de démocratie blanche ou noire, chrétienne ou islamique; toute démocratie place au-dessus des catégories « naturelles » de la vie sociale, la liberté du choix politique ». Ainsi, sur la base du principe de l'universalité des principes, un triple questionnement s'impose. D'abord quels sont les acquis du processus ? Ensuite quelles sont les causes de lenteurs endogènes et exogènes, tant dans les facteurs que dans le processus de construction-consolidation ? Enfin quelles sont les conditions de la résilience démocratique, tant sur le plan des capacités d'adaptation et d'appropriation par les citoyens et les communautés que sur le plan de la capacité des institutions démocratiques mises en place au sortir des conférences nationales à s'autonomiser et à réguler la société avec les exigences démocratiques? III. Pistes provisoires de la recherche comme réponse anticipée au problème et ses variables: Le processus démocratique a connu des avancées dans sa forme institutionnelle après une longue parenthèse qui va des premières années post indépendances aux années 90 caractérisées par une longue histoire d'autoritarisme civile et de dictature militaire. Les acquis de la construction institutionnelle des années 90, marquent une rupture certaine, avec l'acte fondateur des « conférences nationales souveraines ». L'état de droit, les libertés individuelles et collectives ainsi que la gouvernance démocratique sont devenus des acquis constitutionnels. Mais ces progrès cachent peu, de sérieux obstacles et des difficultés qui entravent la réalisation des aspirations légitimes des années 90 ? Nous tenterons donc d'aborder les questions suivantes ? 1. Quels sont les acquis actuels du processus sur le plan de l'élaboration théorique et de l'expérience concrète ? Il s'agira ici de faire la part des choses, pour reprendre cette expression populaire, en identifian les acquis à partir desquels il faut continuer à travailler. 2. Quelles sont les causes de lenteur ou de remise en question ? En quoi et quels sont les facteurs exogènes et endogènes de ces lenteurs ? Le processus a-t-il bénéficié d'un effort d'internalisation comme en Occident où les valeurs et les nouvelles institutions démocratiques ont été harmonieusement transplantées sur le passé culturel? Si les principes démocratiques sont universels, les pays européens les ont adaptés à leurs contextes socio historiques, dans le respect effectif de leur universalité. Le processus n'a-t-il pas été simplement greffé au lieu d'être construit sur la base des éléments dynamiques de la société africaine compatible avec les valeurs et les principes démocratiques ? Et sur cette base, ne peut-on pas dire ledit processus est tributaire du mode d'organisation des sociétés africaines sur le plan des cultures et de l'organisation du pouvoir politique traditionnel ou religieux, produisant ainsi une superposition de valeurs antagoniques dans le fonctionnement d'une seule et même communauté ? Entre d'autres termes, quelles sont les causes culturelles et structurelles des lenteurs et des obstacles ? 3. Quelles sont les conditions de sa résilience. Le Professeur récent du Zoëlle Zask ouvre à une excellente perspective pour les sociétés africaines. Dans une Afrique encore rurale, donc une Afrique des champs, il est possible d'enquêter sur les valeurs qui participent à la démocratie, en vue de les réinvestir dans le champ démocratique moderne, tout comme il est possible d'identifier en même temps les avatars culturels qui sont de sérieux obstacles à la culture démocratique, parce que dépassés par le temps et les nécessités du moment. Autrement dit, il s'agit de réfléchir sur les ruptures à envisager dans le mode de fonctionnement de la société, et sur les valeurs positives africaines pouvant être mobilisées comme « embrayeurs » (Jean Copans) pour l'enracinement de la démocratie, ou encore en termes de changement dans le mode de gouvernance actuelle ? Enfin quelles sont les conditions de l'établissement d'institutions démocratiques fortes à même d'asseoir les bases épistémologiques et politiques de la résilience démocratique? La résilience démocratique regarde l'appropriation par les citoyens et les communautés des principes, des valeurs et des attitudes démocratiques. Quelles en sont les contions ? Les systèmes éducatifs ont-ils pris en charge la formation du « citoyen actif » (Aristote) à même d'animer une société démocratique ou ont-ils reproduit le « citoyen passif » de la société traditionnelle dans un contexte de démocratisation et de construction d'une « société ouverte » (Popper) ? Enfin la résilience regarde l'invention des institutions démocratiques fortes, autonomes, à même de se protéger et de protéger la société contre toutes les formes d'autoritarisme et de placer les droits des citoyens au cur de la gouvernance. Il s'agira ici de refonder l'édifice démocratique en Afrique sur la base d'une meilleure internalisation des valeurs et des principes démocratiques sur le socle du réinvestissement de son contenu normatif dans une société qui s'en approprie harmonieusement. Il s'agira de réparer la greffe ratée de la démocratisation de la société africaine, à travers le prisme de l'expérience démocratique occidentale qui a réussi la greffe entre les traditions et les constitutions démocratiques. IV. Méthodologie de la recherche : Dans Prismes. Adorno, applique ce qu'il appelle les deux principes d'une lecture en rapport avec la dialectique négative : le «regard micrologique» et le « ralenti intellectuel ». Dans l'unique perspective d'une réflexion philosophique, dont la finalité reste une analyse de l'expérience en cours mais déjà vieille d'un quart de siècle, en vue de contribuer à établir les meilleurs fondements, il s'agira d'appliquer le penser critique de la théorie critique de l'Ecole de Francfort à la pratique démocratique en Afrique. Par l'analyse critique des concepts de la totalité sociale ou de la société unidimensionnelle (Marcuse), du primat du tout sur l'un (Adorno), de l'instrumentalisation de la raison ou la raison calculante (Adorno et Horkheimer), les stratégies manipulatrices (Habermas), l'Ecole de Francfort offre les concepts opératoires qui permettent de penser toute réalité sociale ou politique. Et si la raison instrumentale a déterminé le destin des sociétés occidentales, dans quelle mesure ce destin est aussi celui la démocratie en Afrique ? Cette forme de rationalité instrumentale parce que sources d'exclusions, « rejet de l'altérite » (Sophia Mappa) de l'instrumentalisation de l'Etat, de la culture, de l'ethnie, de la région, du groupe, sont autant d'obstacles dans la construction démocratique des sociétés africaines qui aspirent pourtant à devenir des « sociétés ouvertes » (Popper). Il est donc possible d'y appliquer «le penser critique » de l'Ecole de Francfort en vue de « déconstruire » (Derrida) les obstacles culturels et sociopolitiques au processus de démocratisation en cours, dans la perspective même d'une épistémologie politique. Cette dernière se veut une analyse épistémologique des liens complexes entre les représentations culturelles, sociales et l'agir politique. La théorie critique de l'Ecole de Francfort offre les concepts opératoires de la critique de la raison instrumentale. Et il s'agira ici de déconstruire les rationalités instrumentales endogènes et exogènes à l'uvre dans le processus de démocratisation. Les recherches sur la modernité politique en Afrique, ont déjà une abondante production, dont le texte de Jeans Copans intitulé La Longue marche de la modernité africaine, ou encore, celui J.G. Bidima, Théorie Critique et modernité negro africaine, pour ne citer que ceux-là. Il s'agit ici d'une théorie critique du processus de démocratisation en Afrique et des conditions épistémologiques et pratiques de son renforcement, un quart de siècle après l'ouverture démocratique, soit un quart de siècle après le texte et l'appel de Fabien Ebousi Boulaga, « Les Conférences nationales : une affaire à suivre ». Face aux menaces et défit actuels qui pèsent sur le processus démocratique, il est temps de répondre à l'appel de Boulaga par un essai d'épistémologie politique africaine. Les textes récents du Pr Zoëlle Zask, dont La Démocratie aux champs. Du jardin d'Eden aux jardins partagés, comment l'agriculture cultive les valeurs démocratiques (2016) et Participer. Essai sur les formes démocratiques de la participation (2011), ouvrent des perspectives autoréflexives sur les conditions de la démocratisation des sociétés africaines et de la résilience politique des institutions démocratiques. V. Orientations bibliographiques préliminaires : I. Ouvrages sur la Théorie critique de l'Ecole de Francfort 1- Adorno, Horkheimer. La Dialectique de la Raison. Fragments philosophiques (1947). Paris : Gallimard, 1974. 2- Adorno, Théodor W: Prismes. Critique de la culture et société traduit de l'allemand par Geneviève et Rainer ROCHLITZ ; Paris : Payot (Coll ''Critique de la politique''), 1986. 340 p. 3- Adorno, Théodor W: Minima Moralia. Réflexions sur la vie mutilée. Traduit de l'allemand Minima Moralia par J.R. LADMIRAL et Eliane KAUFOLZ. Paris : Payot (''Critique de la politique''), 1980,1983, 1991. 243 p. 4- Adorno, Théodor W: Jargon de l'authenticité: Traduit de l'allemand Jargon der Eigentlichkeit. Zur deutschen Ideologie par Eliane ESCOUBAS. Postface de Eliane ESCOUBAS. Paris: Payot (''Critique de la politique''), 1989 198 p. 5- Adorno, Dialectique Négative. Paris: Payot (Collection Critique de de la politique). 1978, 1992. 340 p. 6- Assoun, P.-L. L'École de Francfort, Paris : PUF, coll. « Que sais-je ? ». 1990. 7- Habermas, J, 1973. La technique et la science comme « idéologie » (1968), Paris : Gallimard. 8- Habermas, J., 1987. Théorie de l'agir communicationnel (1981), Paris : Fayard. 9- Habermas, Jürgen : Discours philosophique de la modernité. Douze conférences. Traduit de l'allemand Der philosophiesche Diskurs der Moderne : 12 Vorlesungen par Christian Bouchindhomme et Rainer ROCHLITZ. Paris : Gallimard, (coll. ''Bibliothèque de philosophie''). 1988, 484 p. 10- Habermas, Jürgen: Raison et Légitimité. Problèmes de légitimation dans le capitalisme avancé. Traduit de l'allemand Légitimations problème in spätkapitalismus Paris : Payot (Coll. ''Critique de la politique''). 214 p. 11- Habermas, Jürgen : La Technique et la science comme 'idéologie''. Trad. De l'allemand Technik und wisenschaft als ideologie. Préface et traduction par Jean René LADMIRAL. Paris : Gallimard (coll. 'TEL'' ), 1973. 216 p. 12- Habermas, Jürgen: Connaissance et Intérêt. Trad. de l'allemand Erkentnis und Interesse Paris : Gallimard (Coll. 'Bibliothèque de philosophie''). 1976 389 p. 13- Habermas, Jürgen: Ecrits politiques. Paris : Flammarion. 14- Habermas, Jürgen: Morale et communication. 15- Habermas, Jürgen: De l'éthique de la discussion. 16- Habermas, J. Droit et démocratie. Entre faits et normes, Paris, Gallimard, Coll. Nrf essais, 1997, 554 p. 17- Habermas, J. L'intégration républicaine, Fayard, 1996, 386 p. 18- Habermas, J. Débat sur la justice politique (avec J. Rawls, 1997) 19- Habermas, J. Morale et communication : conscience morale et activité communicationnelle. (1983) 20- Honneth, Axel : Les pathologies de la liberté. Une réactualisation de la philosophie du droit de Hegel, traduit de l'allemand par Franck Fischbach (La Découverte, 2008) 21- Honneth, Axel : La réification. Petit traité de Théorie pratique, traduit de l'allemand par Stéphane Haber (Gallimard, 2007) 22- Honneth, Axel : La société du mépris. Vers une nouvelle Théorie critique, traduit de l'allemand par Olivier Voirol, Pierre Rusch et Alexandre Dupeyrix (La Découverte, 2006 - La Découverte Poche, 2008) 23- Honneth, Axel: La lutte pour la reconnaissance, traduit de l'allemand par Pierre Rusch Paris: Les éditions du Cerf, 2000 24- Horkheimer, M., 1974a. Théorie traditionnelle et théorie critique (1970), Paris : Gallimard. 25- Horkheimer, M. L'Éclipse de la raison (éd. originale anglaise 1947, trad. allemande 1967), Paris : Payot. 1974 26- Horkheimer, M. Théorie critique. Essais (1968), Paris : Payot. 27- Horkheimer, M. Adorno, T.W., La Dialectique de la raison. Fragments philosophiques. Paris : Gallimard, (Coll. Tel) 1974, 281p. 28- Marcuse, Herbert : Pour une théorie critique de la société. Autorité et famille. Denoël (Collection Bibliothèque Méditations) 1971. 175p. 29- Marcuse, Herbert : Eros et Civilisation. Paris : Minuit, 1968. 30- Marcuse, Herbert : L'homme unidimensionnel : Essai sur l'idéologie de la société industrielle avancée. Paris: Minuit, 1968. 283 p. 31- Marcuse, Herbert : Raison et Révolution. Hegel et la naissance de la théorie sociale. Paris : Minuit, 1968. 485 p. 32- Marcuse, Herbert : Vers la libération : Au delà de l'homme unidimensionnel. Paris : (Coll. Arguments), 1969, 120 p. 33- Jay, M., L'imagination dialectique. L'École de Francfort, Paris : Payot. 1977. II. Ouvrages philosophiques généraux: 1- Arendt, Hannah : La crise de la culture. Huit exercices de pensée politique. Paris : Gallimard (Coll. Folio-Essais), 1972. 382 p. 2- Arendt, Hannah. Qu'est ce que la politique? Paris : Seuil, 1995. 191 p. 3- Aristote. Les Politiques. Paris : Flammarion. 1990. 575 p. 4- Bidet, Jacques (sous la Direction). Les paradigmes de la démocratie. Paris x Nanterre : PUF (COLL. « Actuel Marx Confrontation). 267 p. 5- Bouveresse, Jacques. Rationalité et cynisme. Paris : Minuit (Coll. « critique »), 1984. 226 p. 6- D'Allonnes, Myriam Revault : Le Dépérissement de la politique. Généalogie du lieu commun. Paris Flammarion, 1999. 318 p. 7- Dewey, John. Démocratie et Education, suivi de Expérience et Education. Introduction par Denis Meuret et Joëlle Zask. Arman Colin. 2011. 518 pages. 8- Finkielkraut, Alain : La défaite de la pensée. Paris : Gallimard (Coll. « Folio-Essais »), 1978. 9- Fukuyama, Francis. La fin de l'histoire et le dernier homme. Paris : Flammarion, 1992. 452 p. 10- Gauchet, Marcel. La démocratie contre elle-même. Paris : Gallimard. Coll Tel. 2002. 385 p. 11- Guillebaud, Jean Claude : La trahison des Lumières. Enquêtes sur le désarroi contemporain. 12- Henri, Michel. La Barbarie. Paris : Ed. Grasset et Fasquelle (Coll « Biblio-Essais »), 1987, 203 p. 13- Hobbes, T. Le Citoyen. Paris : Flammarion. 1982. 405 p. 14- Hobbes, T. Léviathan. Paris : Gallimard, 2000. 1027 p. 15- Hermet, Guy, Kzancigil, Ali et Prud'homme, Jean François (Sous la Direction). La gouvernance. Un concpet et ses applications. Paris : Khartala. 2005. 228 pages. 16- Jonas, Hans : Evolution et liberté. Paris : Payot et Rivages. 2000. 261p. 17- Kant, E. uvres Complètes. Gallimard. La Pléiade. T 1, 2, 3. 1980 18- Latour, Bruno : Nous n'avons jamais été modernes. Essai d'anthropologie symétrique. Paris : La découverte (Coll. « L'armilaire ») 1991. 216 p. 19- Lipoveski, J. L'ère du vide. Essai sur l'individualisme contemporain. Paris : Gallimard, 1983, 314 p. 20- Lukacs, G. Histoire et conscience de classe. Essais de dialectique marxiste. Paris : Éds de Minuit. 1960. 21- Manent, Pierre. Enquête sur la démocratie. Paris : Gallimard. 2007. 472 p. 22- Montesquieu. De l'esprit des lois I, II. Paris: Flammarion. 1979. 23- Platon. uvres Complètes. Gallimard. La Pléiade. T 1, 2. 1950. 24- Popper, K. R. La société ouverte et ses ennemis. Paris : Le seuil, 1979. 25- Ranciere, Jacques : Aux bords du politique. Paris : Essais. 261 p. 26- Rawls, John. Justice et démocratie. Paris : Seuil, 1993. 385 p. 27- Rawls, John. Théorie de la justice. Paris : Seuil, 1997. 28- Rawls, John. La justice comme équité. Une reformulation de la Théorie de la Justice. Paris : La découverte, 2003. 29- Rawls, John, Habermas, J. Débat sur la justice politique. Paris : Cerf, 1997. 30- Rosanvallon, Pierre. Le Bon gouvernement. Paris : Seuil, 2015. 412 pages. 31- Rosanvallon, Pierre. La légitimité démocratique. Impartialité, réflexivité, proximité. Paris : Seuil. 2008. 32- Rousseau, J. J. Du contrat social. Paris : Flammarion. 2001.256 p. 33- Rousseau, J. J. Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes. 34- Santiso, Javier (sous la direction). A la recherche de la démocratie. Mélanges offerts à Guy Hermet. Paris : Karthala. 403 pages. 35- Sen, Amartya. Development as freedom. New York : Anchor Books. 1999. 366 pages 36- Spinoza, B. uvres Complètes. Texte traduit, présenté et annote par Roland Caillois. Pléiade ; 37- Sy, Harouna. Les paradoxes de la démocratie. Sociologie de la théorie et de la pratique démocratiques. Paris : L'Harmattan. 2010. 257 pages. 38- Touraine, A. Qu'est ce que la démocratie ? Paris : Fayard, 1994. 39- Touraine, A. Critique de la modernité. Paris : Fayard. 1982. 40- Zask, Joëlle. La Démocratie aux champs. Du Jardin d'Eden aux jardins partagés, comment l'agriculture cultive les valeurs démocratiques. Paris : Editions la Découverte. 251 pages. 41- Zask, Joëlle. Participer. Essai sur les formes démocratiques de la participation. Editions Le Bord de l'eau. 2011. 328 pages. III. Travaux sur l'Afrique 1- Abélès, Marc et Collard, Chantal (études réunies et présentés par) : Age, pouvoir et société en Afrique noire. Paris. Karthala. Collection Hommes et sociétés. 1985. 330p. 2- Adam, El Back : Le pouvoir politico-administratif haoussa traditionnel dans les sociétés nigériennes et nigérianes d'aujourd'hui. 8p 3- Amselle, J.-L. et Mbokolo, E. Au cur de l'ethnie : ethnies, tribalisme et Etat en Afrique. Paris : La découverte, 1985. 4- Arifari , Nassirou Bako: Le pouvoir politique en milieu rural africain. Les cas du Bénin et du Niger. Afridic verba. 2010. 475p. 5- Badie, Bertrand. L'Etat importé, essai sur l'occidentalisation de l'ordre politique, Paris, Fayard. 1992 6- Badie, Bertrand. 1993. Culture et politique, Paris, Economica. 7- Bayart, Jean-François, Achille M'bembé, Comi Toulabor.. Le politique par le bas en Afrique Noire. 1992 8- Bayart, Jean-François. 1989. L'État en Afrique, la politique du ventre, Paris, Fayard. 9- Biaya, Tshikala K. : Acteurs et médiations dans la résolution et la prévention des conflits en Afrique de l'ouest. Dakar. Codesria et Clingendeal. 2015. 213p. 10- Ba, Ouka: Croyances Bambara, soninké et peulh. Bamako. La sahélienne, 2015, 213p. 11- Bélina, Sévérine, Magro, Hervé and De Villemeur, Violaine (eds.). Democratic Governance. A new pardigm for development ? Published in association with the Association of foreign and european affairs (London). Paris Karthala. 2009. 12- Bowaou, Charles Zacharie: La mondialité ? : Une prospective du sens historique. Dakar. Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA). 2000. 71p 13- Boulaga, F. E. Les Conférences Nationales en Afrique Noire. Une affaire à suivre. Khartala. 2009. 14- Boulnois, Jean, Hama, Boubou. Empire de Gao. Histoire, coutumes et ùagie des sonrai. Paris : Adrien-Maisonneuve. 1954. 182 pages. 15- Buisset, Ariane : Les religions face aux femmes. S'ouvrir à une vision Nouvelle de l'humain et du spirituel. 2008. 414p. 16- Chole, Eshetu, Jibrin Ibrahim. Processus de démocratisation en Afrique : problèmes et perspectives. Codesria-Karthala. 1995. 17- Cissé, Youssouf Tata : La charte du manden. T. 1. Du serment des chasseurs à l'abolition de l'esclavage (1212-1222). Edition Triangle Dankoun. 186p. 18- Cissoko, Sékéné Mody. Tombouctou et l'empire songhay. Epanouissement du soudan nigérien aux XVéme-XVIéme siècles. Paris : L'Harmattan. 243 pages. 19- Chrétien, J. P.., Prunier, G. Les ethnies ont une histoire. Paris. Karthala. 2003. 20- Conac, G. (Dir.) L'Afrique en transition vers le pluralisme politique. Paris : Economica, 1993. 21- Copans, Jean. La longue marche de la modernité africaine. Savoirs, intellectuels, démocratie. Paris Khartala. 1990. 22- Coulon, Christian : Les musulmans et le pouvoir en Afrique noire. Karthala. 1983, 182p 23- Darbon, Dominique (sous la direction). Ethnicité et nation en Afrique du sud. Imageries identitaires et enjeux sociaux. Paris: Karthala-MSHA. 1995. 294 pages. 24- Delafosse, Maurice. 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