ADAPTATION DU MICROBIOTE VAGINAL POUR UNE PRISE EN CHARGE DE LA VAGINOSE BACTERIENNE
Auteur / Autrice : | Priscille Allini ntiguemassa |
Direction : | Florence Fenollar |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Biologie-Santé - Spécialité Maladies Infectieuses |
Date : | Inscription en doctorat le 25/12/2021 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences de la vie et de la santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : RITMES - Risques Infectieux Tropicaux, Microorganismes EmergentS |
Equipe de recherche : VITROME - E1 - Entomologie médicale, zoonoses et microbiologie |
Mots clés
Résumé
La vaginose bactérienne (VB) constitue une dysbiose se manifestant par une diminution de la flore vaginale saine, habituellement dominée par des Lactobacillus spp protecteurs, au profit de bactéries anaérobies, qu'elles soient facultatives ou obligatoires, telles que Gardnerella vaginalis et Fannyhessea vaginae, mais également Mobiluncus curtisii, Prevotella bivia et Peptostreptococcus anaerobius. La prévalence de la VB varie considérablement d'un pays à l'autre, oscillant entre environ 10 % et 50 %. Elle peut engendrer des complications d'ordre gynécologique, obstétrical et psychologique. Actuellement, le métronidazole et la clindamycine, administrés pendant une durée d'une semaine, constituent les deux traitements de première intention recommandés. Cependant, des taux de récidive élevés, atteignant jusqu'à 80 % trois mois après l'interruption du traitement, ont été observés. Afin de remédier aux récidives de la vaginose bactérienne, des efforts ont été entrepris pour développer des thérapies novatrices, notamment celles reposant sur l'utilisation de probiotiques. En 2019, des recherches génomiques ont révélé que Gardnerella vaginalis n'était pas l'unique espèce appartenant au genre Gardnerella.À ce jour, parmi les quatorze espèces génomiques étudiées, seules six espèces ont fait l'objet d'une description officielle : G. vagialis, Gardnerella leopoldii, Gardnerella swidsinskii, Gardnerella piotii, Gardnerella greenwoodii et Gardnerella pickettii. L'objectif de cette étude est de caractériser le microbiote vaginal et d'identifier des thérapies alternatives fondées sur les Lactobacillus pour le traitement de la vaginose bactérienne.