Des jumeaux numériques pour améliorer la durée de vie des cellules de batterie sodium-ion et solide
Auteur / Autrice : | Imelda Cardenas sierra |
Direction : | Alejandro Franco, Martin Petit |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Chimie-Chimie Informatique et Théorique-25DCH3 |
Date : | Inscription en doctorat le 11/01/2024 |
Etablissement(s) : | Amiens |
Ecole(s) doctorale(s) : | Sciences, Technologie, Santé |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LRCS - Laboratoire de Réactivité et de Chimie des Solides |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Les batteries sodium-ion et à semi-conducteurs comptent parmi les technologies post-lithium les plus intéressantes pour le stockage électrochimique de l'énergie. Dans le cas des cellules de batterie sodium-ion (SIB), les électrodes sont constituées d'un matériau actif, d'un additif de carbone et d'un liant, tandis que dans le cas d'une batterie à semi-conducteurs (SSB), les cellules sont constituées d'un matériau actif, d'un additif de carbone, d'un liant et d'un électrolyte solide (polymère et/ou céramique). Les performances et la durabilité de ces dispositifs dépendent fortement de la microstructure de l'électrode, c'est-à-dire de la manière dont les matériaux sont organisés spatialement au sein du volume de l'électrode. Cette organisation spatiale implique différents types d'interfaces entre les matériaux, conduisant à différentes limitations électrochimiques, de transport et mécaniques. Les performances et la durabilité de ces cellules dépendent également des conditions de cycle (décharge-charge) qui peuvent déclencher des mécanismes de dégradation (électro)chimiques et mécaniques conduisant à une perte de capacité. Dans l'état de l'art, l'optimisation des conditions de cyclage des SIB et SSB se fait par des approches d'essais et d'erreurs ou de plans d'expériences, qui s'avèrent inefficaces en termes de coût et de temps. Ce poste de doctorat, dans le cadre du projet BATMAN (financé dans le cadre du programme de recherche « PEPR Batteries »), vise à développer, valider et démontrer un jumeau numérique de la fonction des cellules SIB et SSB. Un tel jumeau numérique sera capable de prédire l'impact des conditions de fonctionnement (par exemple, taux C, fenêtre de tension, température) sur les indicateurs de performance (par exemple, évanouissement de capacité, pannes mécaniques dans le cas SSB) au niveau de la cellule. Ce jumeau numérique sera soutenu par des modèles d'apprentissage automatique alimentés par des données générées par des simulations informatiques du fonctionnement des cellules basées sur des modèles basés sur la physique d'ordre réduit et des modèles résolus en 3D utilisant les microstructures d'électrodes générées par des simulations de fabrication réalisées par un autre doctorant. Ces derniers modèles basés sur la physique prendront en compte les aspects de dégradation chimique et seront utilisés pour simuler le comportement de la batterie sur plusieurs cycles jusqu'à sa durée de vie complète. L'optimisation bayésienne sera utilisée en plus des modèles d'apprentissage automatique, afin d'optimiser les conditions de cyclage afin d'améliorer la durée de vie lors des cycles de charge-décharge. Les résultats obtenus seront comparés aux caractérisations expérimentales réalisées dans d'autres projets PEPR.