Le contrôleur général des lieux de privation de liberté. Réflexion sur le contrôle du respect des droits fondamentaux
Auteur / Autrice : | Pauline Mallejac |
Direction : | Ariane Vidal-naquet |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | En droit spécialité Droit public |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2019 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences juridiques et politiques (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut d'études ibériques et ibéro-américaines (Pau ; 1973-....) |
Equipe de recherche : GERJC - Groupe d'Etudes et de Recherches sur la Justice Constitutionnelle |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Institué par la loi du 30 octobre 2007 et connu pour publier des avis et recommandations sur les « violations des droit fondamentaux » des personnes privées de liberté, le CGLPL a su asseoir sa légitimité en France. Le rôle du Contrôleur général s'est encore renforcé ces derniers temps puisque les attentats terroristes, l'état d'urgence et la crise migratoire ont conduit à accroître les situations de restrictions et de privations de liberté. De ce fait, le CGLPL apparaît aujourd'hui comme la vigie des droits et libertés fondamentaux. En l'absence d'étude générale sur la question, le sujet mérite d'être analysé dans sa dimension institutionnelle et fonctionnelle pour appréhender le statut juridique, les différentes fonctions et missions du Contrôleur général. Cet objet d'étude présente certes une dimension analytique évidente mais elle se double d'une réflexion plus globale portant sur le droit public dans son ensemble et notamment les droits et libertés fondamentaux, le droit administratif et constitutionnel et la théorie du droit.