IMAGERIE SISMOLOGIQUE 3D HAUTE RÉSOLUTION DANS LE CONTEXTE DE HAUTEACTIVITÉ MICROSISMIQUE
Auteur / Autrice : | Ali Aslanli |
Direction : | Christel Tiberi |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | STE-Sciences de la Terre |
Date : | Inscription en doctorat le 23/10/2023 |
Etablissement(s) : | Université de Montpellier (2022-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale GAIA Biodiversité, agriculture, alimentation, environnement, terre, eau (Montpellier ; 2015-...) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : GM - Géosciences Montpellier |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La connaissance du sous-sol à toute échelle est essentielle pour les économies (énergies propres, géothermie) énergie, etc.) et sociétales (risques naturels ou anthropiques), ainsi que pour comprendre la dynamique interne du globe et sa déformation de surface. Les problèmes associés sont, par exemple, pour mieux comprendre les relations fluide/sismicité dans les zones fracturées (réservoirs, volcans, rifts, zones de subduction, etc.) ou d'estimer les risques liés à activité (naturelle ou anthropique) du sous-sol dans ces différents contextes géologiques. Ce projet vise donc à mieux caractériser les liens fluide-faute-déformation. Les méthodes géophysiques sont particulièrement bien adaptées à l'imagerie des structures du bassin jusqu'au échelle globale. Les vitesses sismiques en particulier, étant très sensibles aux changements de température, composition et la présence de fluides, sont des indicateurs privilégiés utilisés à différents échelles de temps et d'espace (tomographie, réflectivité, fonctions du récepteur, etc.). Sismique active, qui est très efficace pour l'imagerie haute résolution des interfaces, reste une méthode coûteuse avec extension limitée et peu adaptée au suivi temporel des réservoirs. Passif les méthodes, à plus faible résolution spatiale et basées sur l'utilisation de la sismicité naturelle, ont longtemps ont démontré leur capacité à localiser des interfaces, des zones de déformation et des fluides en utilisant la vitesse modèles (P et S) aux échelles lithosphérique et crustale. En plus de ces modèles structurels, la microsismicité, qu'elle soit provoquée par l'activité de zones actives naturelles, ou par la micro fracturation induite, permet de localiser des plans de failles et d'en suivre l'évolution spatio-temporelle de fracturation. L'ambition de ce projet est de proposer une méthode 3D basée sur l'interopérabilité des méthodes passives et microsismicité pour atteindre une résolution similaire à celle de la sismique active. Les méthodes basées sur les ondes converties combinées à la tomographie fourniront des informations sur les structures et les fluides à l'échelle du réservoir (km au mètre). Nous disposons d'outils puissants au échelles locale et lithosphérique. L'objectif ici est d'adapter et de combiner ces approches afin qu'ils peuvent être utilisés à toutes les échelles. Parmi les méthodes envisagées, les fonctions du récepteur seront appliqué aux tremblements de terre locaux afin d'exploiter leur contenu haute fréquence, et le signal la redondance sera utilisée pour amplifier l'énergie des ondes converties. La méthode sera testée et validée sur des jeux de données disponibles et exceptionnels de zones géologiquement actives ou induites par des séismes (Corinthe, Rift est-africain, géothermie) réservoirs). Ce projet propose d'exploiter des ensembles de données existants et riches pour extraire des des informations de résolution qui ne sont généralement pas bien prises en compte. Les résultats obtenus fourniront les contraintes sur la structure (géométrie des couches, zone déformée, anisotropie), la sismique propriétés de l'environnement et la présence de fluides en profondeur à des échelles intermédiaires (0- 30 km, selon la zone étudiée). Collaborations prévues : Ecole des Mines de Paris (A. Gesret, M. Noble), ENS Paris (H. Lyon Caen), Thessalonique Aristote University (Grèce, L. Karagianni), Géosciences Montpellier (S. Gautier, F. Gueydan)