Thèse en cours

Estimation de l'épaisseur de la banquise par utilisation conjointe d'images SAR, optiques, d'altimétrie SAR et de LiDAR

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Laura Orgambide
Direction : Frédéric Champagnat
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Sciences du traitement du signal et des images
Date : Inscription en doctorat le 10/10/2023
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences et technologies de l'information et de la communication
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : ONERA - Département Traitement de l'information et systèmes
Référent : Faculté des sciences d'Orsay

Mots clés

FR  |  
EN

Mots clés libres

Résumé

FR  |  
EN

Connaître l'état de la banquise est une donnée essentielle pour la sécurité du trafic maritime en arctique. Le Maritime Polar Code [1] spécifie qu'il est essentiel que les bateaux soient équipés de moyen de communication permettant de recevoir des mises à jour sur l'état de la glace de mer. Cet état de la glace de mer peut s'obtenir à partir d'information de télédétection sous plusieurs formes : la concentration de glace dans une certaine zone (sea ice concentration or sea ice area fraction), l'épaisseur de glace ou une classification basée sur son âge. Des informations comme son déplacement (sea ice drift), sa température ou la présence de lac de fontes sont aussi importantes pour prédire son évolution. De nombreux produits sont déjà fournis par l'agence européenne Copernicus Marine Service [2], l'agence américain NSIDC [3] ou l'agence canadienne Environment and Climate Change Canada [4]. Ces produits sont calculés à partir d'images SAR acquises par Sentinel-1 [5], d'informations radar altimétrique comme AltiKa [6] ou CryoSat-2 [7], de radio imageurs comme SMOS [8], de données optiques avec MODIS [9] ou LiDAR grâce à IceSat-2 [10]. Si les produits proposés par les agences nationales couvrent des grandes zones, les grilles sur lesquelles ces produits sont calculés ont des résolutions de l'ordre du kilomètre ou de la dizaine de kilomètres. De plus, leur mise à jour est hebdomadaire ou mensuelle. Ces données ne sont donc pas facilement utilisables pour la navigation en arctique, particulièrement pour ses habitants dont les techniques de navigation et de chasse traditionnelles sont affectées par les modifications de comportement de la glace de mer dues au changement climatique, surtout lors de la fonte de la glace.