Analyse et modélisation des dynamiques spatio-temporelles des incendies en région méditerranéenne : vers de nouveaux indicateurs de danger.
Auteur / Autrice : | Jorge Castel clavera |
Direction : | Jean-Luc Dupuy |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences de l'environnement: Ecologie |
Date : | Inscription en doctorat le 01/12/2021 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Sciences de l'Environnement |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : URFM - Ecologie des Forêts Méditerranéennes |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
En région méditerranéenne, le réchauffement climatique devrait conduire à des feux extrêmes plus fréquents dans les plaines et collines et à l'émergence d'un risque significatif d'incendie dans les zones de montagne. Les dynamiques spatio- temporelles des incendies sont fortement influencées par les variations météorologiques et climatiques, ainsi que par des facteurs biologiques (végétation) et anthropiques, ce qui rend l'analyse, les prévisions (jour-saison) et les projections (décennies) d'activité des feux (nombre et surface brûlée) complexes et incertaines. De plus, l'évaluation du danger météorologique d'incendie repose sur des indices, non observables, dont des travaux récents ont démontré les limites. Dans cette thèse, nous modéliserons les dynamiques des incendies en région méditerranéenne française dans un cadre probabiliste qui considère l'ensemble des départs de feu comme la réalisation d'un processus ponctuel spatio-temporel marqué, où les marques numériques portent l'information relative aux surfaces brûlées. L'objectif est de construire de nouveaux indicateurs de danger représentant plus fidèlement les effets de la teneur en eau de la végétation et du vent sur l'activité des feux, effets estimés in fine via le modèle probabiliste, qui incorporera aussi des effets liés à la couverture végétale et aux facteurs anthropiques. La teneur en eau de la végétation sera obtenue par des approches de télédétection et de machine learning, avec une calibration sur des données observées in situ, et modélisée en fonction de la météorologie (jour-saison). Le comportement extrémal des indicateurs de danger avec la météorologie sera analysé. Enfin le modèle probabiliste obtenu sera exploité pour comprendre les régimes de feu passés et explorer les régimes de feu futurs. Les résultats de ces travaux permettront de développer de meilleures prévisions opérationnelles du risque d'incendie.