Thèse en cours

Dynamique interculturelle des familles franco-japonaises en France (Lille) et au Japon (Tôkyô) à partir des années 1990

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Auteur / Autrice : Yoko Iwashita
Direction : Noriko Berlinguez-konoAbdel Hammouche
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Langues et littératures arabes, chinoises, japonaises, hébraique, d'autres domaines linguistiques
Date : Inscription en doctorat le 01/12/2017
Etablissement(s) : Université de Lille (2022-....)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'Etudes en Civilisations, Langues et Lettres Etrangeres

Résumé

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Les couples mixtes approchés dans cette thèse mettent en présence des conjoints français ou japonais vivant dans une des deux villes retenues pour l'enquête : Lille ou Tôkyô. Ils sont considérés comme résultantes de mouvements migratoires qui suscitent des rencontres interculturelles. Plus précisément, la notion de « couple mixte » désigne ici des couples dont les membres ne partagent pas la même langue maternelle et ne sont pas originaires du même pays. Ces deux critères sont pris en tant qu'indicateurs d'une interculturalité urbaine. La thèse a pour objectif d'éclaircir les dynamiques familiales des couples franco-japonais en France ou au Japon en interrogeant les stratégies matrimoniales par une enquête questionnant des unions contractées durant la période des années 1990 à aujourd'hui. Dans cette période, les mobilités internationales se sont accrues à Tôkyô, ce qui a eu pour conséquence l'augmentation du nombre de couples binationaux, alors que le nombre de mariages civils au Japon diminuait au niveau national. Ainsi, nous nous interrogeons dans ce travail sur les raisons qui amènent à choisir un conjoint en situation migratoire afin de réfléchir à la manière dont le lieu de résidence influence les modalités de mise en couple et l'organisation de la vie familiale. Notre méthodologie est qualitative : nous effectuons des entretiens semi-directifs auprès des familles franco-japonaises dans la région des Hauts-de-France et dans celle de Tôkyô, afin de saisir leurs trajectoires, du départ du pays d'origine jusqu'à l'installation dans le pays d'accueil, ainsi que leurs pratiques quotidiennes. Cela devrait nous permettre d'éclairer les dynamiques de ces mobilités transnationales et la façon dont elles s'approprient l'environnement urbain.