Réflexivité des personnes atteintes de maladies ou des crises aigues : épisodes apprenants, entre allégeance et agentivité
Auteur / Autrice : | Stéphanie Moussa |
Direction : | Olivier Las Vergnas |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences de l'éducation et de la formation |
Date : | Inscription en doctorat le 17/11/2023 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Connaissance, langage, modélisation (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches en éducation et formation (Nanterre ; 1992-....) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
S'il y a encore quelques années, seuls les soignants étaient considérés comme « sachants ». et « réflexifs » dans la prise en soin des patients, aujourd'hui, il ne fait aucun doute que ces derniers semblent être devenus un partenaire de soin avec lequel il faut compter. Ce changement de paradigme modifie la posture du patient et contribue à faire évoluer les mentalités. Dorénavant, la maladie (expérience singulière d'apprentissage) devient source de réflexion interactive et de raisonnement clinique partagé. Autrement dit, les savoirs expérientiels induits par la maladie, impactent le développement des compétences réflexives du patient et lui permettent une certaine agentivité. Mais si cela ne fait aucun doute dans le cas de maladies chroniques (comme l'atteste de nombreuses recherches), dans quelle mesure l'expérience de la maladie aiguë ou de la crise aigüe peut être l'occasion de la construction de connaissances et de compétences réflexives ? En effet, si pour les premières le bouleversement occasionné par la maladie s'inscrit dans la durée avec des modifications d'habitudes et de comportement sur du plus ou moins long terme, dans le deuxième cas, l'individu se retrouve projeté brutalement au statut de patient avec la peur imminente de mourir. Entre allégeance et agentivité, ou se place la réflexivité des patients ?