Identification et impact des lymphocytes recirculants dans les altérations de la muqueuse intestinale : implications dans la propagation des lésions inflammatoires
Auteur / Autrice : | Arthur Mauduit |
Direction : | Frederick Barreau, Emmanuel Mas |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la sante |
Date : | Inscription en doctorat le 24/11/2023 |
Etablissement(s) : | Université de Toulouse (2023-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | Biologie-Santé-Biotechnologies |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : UMRS1220 Institut de Recherche en Santé Digestive |
Mots clés
Résumé
Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) se caractérisent par une inflammation de l’intestin grêle et du côlon conduisant à des diarrhées et des douleurs abdominales. La physiopathologie des MICI est décrite pour être le résultat d’une réponse anormale du système immunitaire stimulé par des modifications du microbiote. Bien qu’on ne connaisse pas à l’heure actuelle le primum movens entre les altérations du microbiote et du système immunitaire, une augmentation de la perméabilité est impliquée dans la genèse et l’entretien de ce « crosstalk » anormal aboutissant au processus inflammatoire. De récents travaux ont permis de montrer qu’une augmentation de la perméabilité intestinale (PI) précèderait le développement et les poussées des MICI. Dans des modèles expérimentaux, nos récents travaux montrent que la recirculation de lymphocytes issus des zones inflammatoires vers des zones saines induisaient le développement de lésions inflammatoires et altéraient la PI (résultats non-publiés). Ainsi, l’objectif principal de ce projet de thèse sera de déterminer quel(s) sous-type(s) de lymphocyte T recircule(nt) à partir des zones inflammatoires pour altérer la fonction de barrière de la muqueuse grêlique et induire le développement de lésions inflammatoires. Le deuxième objectif sera d’étudier l’impact de ces lymphocytes T recirculants sur l’homéostasie des cellules souches intestinales. Cette étude permettra d’identifier le ou les sous type(s) de lymphocytes T recirculant(s) des zones inflammatoires vers des zones non-inflammatoires pour y altérer la fonction de barrière mucosale et y induire le développement de lésions inflammatoires. Ces résultats montreront également, comment la recirculation de ces lymphocytes T impacte l’homéostasie des cellules souches intestinales assurant la régénération de l’épithélium intestinal.