Méthodes de préconditionnement non linéaire avancées pour la résolution des problèmes à fortes hétérogénéités en géosciences
Auteur / Autrice : | Alessandra Marelli |
Direction : | Konstantin Brenner, Quang Huy Tran |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Doctorat mathematiques |
Date : | Inscription en doctorat le 02/11/2023 |
Etablissement(s) : | Université Côte d'Azur |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences fondamentales et appliquées |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LJAD - Laboratoire Jean-Alexandre Dieudonné |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
En simulation numérique, la discrétisation des modèles physiques de départ, constitués d'équations aux dérivées partielles non linéaires, donne lieu à des systèmes algébriques non linéaires. La résolution de ceux-ci n'est en général pas aisée, à cause du grand nombre d'inconnues et surtout en raison de la non-linéarité des équations. Traditionnellement, elle s'effectue à l'aide de la méthode de Newton, qui linéarise le problème autour de l'itéré courant. Ainsi, à chaque itération de Newton, on doit résoudre un système linéaire, ce qui paraît plus abordable. Toutefois, la méthode de Newton exhibe souvent des problèmes de convergence, notamment quand le point initial est loin de la vraie solution ou lorsque le système contient de fortes « raideurs », dues par exemple à un grand pas de temps ou à un fort contraste de propriétés physiques au sein du milieu considéré. Nous proposons de s'attaquer à ce problème par le biais des techniques de préconditionnement non linéaire sur la base des méthodes de décomposition de domaine. On note qu'il est très courant qu'une très faible proportion de degrés de liberté ou d'inconnues, localisés au voisinage des fronts d'apparition/disparition de phases, des fronts de réactions chimiques ou encore aux interfaces matérielles, soit responsable de la perte de performance ou de l'échec de la méthode de Newton. En partant de cette observation nous proposons d'adopter une stratégie de partitionnement du domaine adaptative dans laquelle un certain nombre de sous-domaines sera soigneusement arrangé de sorte à recouvrir les zones problématiques. Le reste du domaine sera partitionné de façon traditionnelle. La résolution de problèmes locaux pourra se faire par une méthode de Newton ou par une méthode lente mais robuste, ce qui se justifie par la petite taille du système associé.