Thèse en cours

Fusarium et stress micro-gravitaire : étude dans un modèle in vivo de Galleria mellonella des interactions hôtes pathogène sur le plan immunitaire et de la virulence du champignon

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Auteur / Autrice : Claire Cottrel
Direction : Anne Debourgogne
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Sciences de la Vie et de la Santé - BioSE
Date : Inscription en doctorat le 27/11/2023
Etablissement(s) : Université de Lorraine
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale BioSE - Biologie, Santé, Environnement
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : SIMPA - Stress, Immunité, Pathogènes

Résumé

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Fusarium est un champignon ubiquitaire et opportuniste capable de donner une pathologie appelée fusariose. En contexte de stress micro gravitaire, l'immunité de l'Homme est altérée pouvant potentiellement conduire à la pathologie lors d'un contact avec ce champignon. Ce travail aura pour objectif de décrire et d'expliquer les phénomènes immunologiques et mycologiques mis en jeu lors d'une infection par Fusarium en contexte micro gravitaire. Pour ce faire, un modèle in vivo d'invertébré Galleria mellonella infecté par différentes souches de Fusarium et soumis à un stress micro gravitaire simulé (RPM) sera utilisé dans cette étude. du sang périphérique. En médiane, une larve saine présente une numération à 17x106 cellules/mL (n=18, 2 lots) en dehors de toute manipulation. Des données préliminaires concernant le monitoring de l'infection à FSSC ont été obtenues à J0, J1, J2 et J3 de l'infection par différentes quantités de conidies de la souche de référence (CBS 124901) de FSSC (10 µL de suspension à 105, 106 et 107 conidies/mL) chez Gm. La numération des hémocytes évolue de 11,95 x106 cellules/mL avant infection à 30,3 x106 cellules/mL à J3 d'une infection par 105 conidies/mL. Ce résultat reste à valider sur de plus grands effectifs et une investigation des variations qualitatives doit être réalisée. Au cours de cette même cinétique d'infection, la charge fongique évaluée par la qPCR montre une charge proportionnelle à l'inoculum injecté aux larves de Gm. Des analyses anatomopathologiques ont été réalisées sur coupes sagittales de Gm après coloration au Gomori-Grocott et Hematoxyline-Eosine-Safran (HES). Des zones d'infiltration par un champignon filamenteux sont visibles au Gomori-Grocott et sont particulièrement importantes à J1 de l'infection avec 107 conidies/mL de FSSC. Concernant la mise au point du modèle d'immunodépression induite par les corticoïdes, des travaux ont été initiés sur la détermination de la dose adéquate et l'impact sur le nombre d'hémocytes. A partir des données de la littérature (Torres, 2016), une dose administrable de 400 µg de méthylprednisolone (MePred) a été déterminée correspondant au volume maximal administrable pour une larve de Gm (10 µL). Cette dose est peu toxique pour les larves (mortalité de 20 % à J1) et identique avec les doses plus faibles. L'injection de MePred n'induit pas de baisse significative de la quantité d'hémocytes (n=8), cette donnée reste cependant à confirmer sur de plus grands effectifs.