Effet immuno-sensibilisateur de l'association d'un agoniste de TLR4 à des chimiothérapies dans le cancer du colon
Auteur / Autrice : | Thomas Morin |
Direction : | Catherine Paul |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Biologie cellulaire et moléculaire et sciences de la santé |
Date : | Inscription en doctorat le 01/11/2023 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École pratique des hautes études |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Immunologie et d'immunothérapie des cancers |
établissement opérateur d'inscription : École pratique des hautes études (Paris ; 1868-....) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Bien que des stratégies d'immunothérapies anticancéreuses, tel que l'anti-PD-1, ont démontré des résultats intéressants dans le traitement du cancer, certaines tumeurs restent résistantes à ce type de traitement par manque d'infiltration de cellules immunitaires. Afin de rendre chaude ces tumeurs froides, c'est-à-dire induire le recrutement et l'activation des cellules immunitaires dans ces tumeurs et ainsi rendre efficace les immunothérapies, nous proposons d'associer des chimiothérapies immunogènes (FOX, Doxorubicine) à des agonistes du récepteur TLR4 (MPLA, G100 et GSK1795091). L'efficacité de ces combinaisons thérapeutiques sera évaluée in vitro et in vivo chez la souris dans différents modèles tumoraux (colique et mammaire). Les mécanismes cellulaires impliqués seront déterminés grâce à l'utilisation de souris immunodéficientes ou (conditionnellement) déficientes pour les cibles d'intérêt (TLR4-/-, IRF3-/-), et par immunophénotypage des cellules immunitaires de la tumeur par cytométrie en flux. Des cellules primaires et lignées cellulaires déficientes pour les cibles d'intérêt seront également utilisées pour mieux comprendre les mécanismes moléculaires. Nous nous attendons à observer une synergie entre ces différentes thérapies grâce à des mécanismes variés pouvant impliquer des enzymes (iNOS), facteurs de transcription (IRF3, NF-κB), cytokines (IL-1b, IL-6, TNF-α, IFN-β et γ), chimio-attractants (CXCL10, CCL5), et une implication des cellules immunitaires aussi bien innées qu'adaptatives (macrophages, neutrophiles, NK, CD4, CD8). L'ensemble de ces mécanismes permettra de réchauffer la tumeur et favorisera une réponse aux inhibiteurs d'ICP.