Thèse en cours

Le principe de non intervention à l'aune des crises environnementales ?

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Auteur / Autrice : Marie Copin
Direction : François Benchendikh
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Droit public
Date : Inscription en doctorat le 01/10/2023
Etablissement(s) : Université de Lille (2022-....)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des Sciences Juridiques, Politiques et de Gestion (Lille ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'Études et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales

Résumé

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Le principe de non intervention, pilier du droit international public consacré par l'article 2, paragraphe 7 de la Charte des Nations Unies, garantit l'égalité souveraine des États, et préserve leur souveraineté contre toute ingérence extérieure. Cependant, malgré son importance, la pratique montre que ce principe fait souvent l'objet d'exceptions, voire de contournements, soulevant des interrogations sur sa viabilité dans un contexte international en constante évolution. Dans le domaine environnemental, ce principe est particulièrement mis à l'épreuve. Les crises environnementales, par leur nature transfrontalière et globale, remettent en question les limites de la souveraineté étatique et appellent à des réponses collectives qui semblent parfois incompatibles avec une stricte application du principe de non intervention. La préservation de ce principe face à des défis environnementaux mondiaux soulève donc des tensions juridiques - et politiques - majeures. Ainsi, cette recherche se propose-t-elle d'interroger le principe de non intervention à la lumière des crises environnementales contemporaines. En effet, ces crises, qui transcendent les frontières nationales, obligent le droit international à repenser ses cadres traditionnels et à explorer de nouveaux mécanismes pour répondre aux défis environnementaux tout en respectant, autant que possible, les fondements de la souveraineté étatique.