Thèse en cours

Finance verte, efficacité et perspectives pour une mobilisation efficace des ressources pour l'action climatique

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Auteur / Autrice : Pengd-Wendé Nikiema
Direction : Vianney Dequiedt
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Sciences Economiques
Date : Inscription en doctorat le 01/09/2023
Etablissement(s) : Université Clermont Auvergne (2021-...)
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences Economiques, Juridiques, Politiques et de Gestion
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'Etudes et de Recherches sur le Développement International

Mots clés

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Résumé

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Le changement climatique engendré par la forte concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère a entrainé un réchauffement sans précédent de la planète avec de multiples conséquences sur les sociétés humaines et les écosystèmes naturels. Le dernier rapport du GIEC dénote une accélération du réchauffement climatique qui devrait atteindre la cible de l'accord de Paris (1,5◦C) dès le début des années 2030 quel que soit le scénario d'émission suivi. Limiter ce réchauffement à 1,5◦C et 2◦C d'ici la fin du siècle ne sera possible qu'en accélérant et en approfondissant dès maintenant la baisse des émissions pour parvenir à une réduction globale de 43% d'ici 2030. L'atteinte d'un tel objectif requière des transformations économiques et sociales importantes fondées sur une sortie rapide des énergies fossiles, une préservation et une restauration des puits de carbone naturels tels que les forêts et les milieux aquatiques ainsi que l'amélioration de l'efficacité énergétique; aussi bien au sein des pays développés que des pays en développement. Dans cette logique, plusieurs politiques telles que les mécanismes de développement propre, les contributions nationales déterminées, les marchés de quotas carbone et les mécanismes REDD+ ont été mises en place et cela dans une coopération Nord-Sud. Le financement de ces politiques requière une transformation du secteur financier aussi bien dans les procédures que dans les choix d'investissement pour prendre en compte la notion de la durabilité des actifs. Cette thèse a pour objectif de contribuer à la littérature sur les question de finance verte en adoptant une démarche théorico empirique. Les deux premiers chapitres de la thèse évaluent empiriquement l'efficacité du financement climatique à améliorer la qualité environnementale et à assurer la transition énergétique dans les pays en développement. Le troisième chapitre propose un modèle théorique visant à comprendre le comportement des banques commerciales dans le financement des projets verts en intégrant des mesures incitatives provenant des Banques centrales et des banques de développement. Le quatrième et dernier chapitre simule à l'aide d'un modèle d'équilibre général calculable, le potentiel financier d'une taxe internationale sur le transport maritime et aérien qui sont jusque là, deux secteurs non pris en compte dans la lutte contre le changement climatique. La contribution de cette thèse à la littérature est double. Elle propose dans sa partie empirique de nouvelles variables instrumentales permettant d'évaluer l'efficacité des fonds climat avec une prise en compte de la question de l'endogénéité. La partie théorique aborde des questions non traitées ou partiellement traitées par la littérature économique.