L'idée de bonheur chez Montesquieu
Auteur / Autrice : | Na Kyung Lee |
Direction : | Colas Duflo |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Langue et littérature françaises |
Date : | Inscription en doctorat le 16/11/2023 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, spectacles |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre des Sciences des Littératures en langue Française (Nanterre) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Ayant été compris comme un philosophe avec un fort rejet du despotisme (fin négative) mais sans une préférence particulière (fin positive), le concept de bonheur chez Montesquieu n'a pas reçu l'attention qu'il mérite. Le fait que son uvre majeur tente d'expliquer ce qui est au lieu de ce qui devrait être accentue cette tendance. Montesquieu parle de son bonheur propre au niveau individuel mais le traite aussi sur le plan politique et collectif. Le dessein de l'auteur de L'Esprit des lois est de faire en sorte que l'« on pût mieux sentir son bonheur dans chaque pays, dans chaque gouvernement, dans chaque poste où l'on se trouve ». Quel est le rapport entre bonheur privé et bonheur collectif ? Comment atteindre le bonheur au sens politique ? Le bien-être d'un individu ou d'un peuple serait étroitement lié avec le milieu et la forme de gouvernement. Le thème du bonheur apparaît surtout dans les fictions de Montesquieu. La fiction est une manière d'écriture propre à « faire sentir » certaines vérités. Y-a-t-il une continuité entre le bonheur dans les fictions et celui dans les textes théoriques, ou y a-t-il un déplacement du discours entre eux ? Une étude de bonheur par l'analyse des textes de Montesquieu contribuera à mieux comprendre l'articulation entre l'universel et le particulier ainsi que l'idée de justice et convenance chez Montesquieu.