Termites champignonnistes : filtres naturels pour la sélection de la résistance aux antibiotiques
Auteur / Autrice : | Amira Zinaï |
Direction : | Oleg Mediannikov, Idir Bitam |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Biologie-Santé - Spécialité Maladies Infectieuses |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2022 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : MEPHI - Microbes Evolution Phylogénie et Infections |
Equipe de recherche : MEPHI - E1 - Microbiote humain et zoonotique : la santé et les maladies à travers la culturomique |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Les champignons sont abondants sur le continent africain où se trouve un peu plus de 25% de leur biodiversité. Les champignons se développent le plus souvent sur des substrats riches en lignine, cellulose ou matière organique, ce qui fait d'eux de véritables bio-dégradateurs d'intérêt biotechnologique. Dans les écosystèmes Africain et Asiatique, se trouve un champignon particulier du phylum des Basidiomycètes et du genre Termitomyces. Il est spécifique par sa symbiose, a priori unique, avec une sous-famille de termites dites supérieures : les Macrotermitinae. Le Termitomyces est cultivé par les termites sur des « meules fongiques » au sein des termitières ; et ces champignons sont utilisés comme médicament traditionnel par divers groupes ethniques, au sud-est d'Asie et en Afrique (Cameroun, Côte d'ivoire, Nigéria, Sénégal le Ghana) pour ses effets antimicrobien, antioxydant, et anti-inflammatoire. Ceci a motivé des recherches d'ethnopharmacologie visant à développer des traitements innovants. A ce jour, ces recherches n'ont pas identifié de principe actif spécifique pouvant être testé expérimentalement. Toutefois, l'étude de la symbiose termite-champignon présente un intérêt majeur dans le but d'identifier des molécules naturelles à visée thérapeutique en général et antimicrobienne en particulier.