« Droit d'alerte et de retrait du salarié : évolution et perspectives »
Auteur / Autrice : | Yohanan Said |
Direction : | Franck Petit |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | En droit spécialité Droit privé |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2020 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences juridiques et politiques (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CDS - Centre de Droit Social |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
À l'édifice législatif et réglementaire de santé et sécurité au travail mettant une obligation d'action étendue et de prévention à la charge de l'employeur, le droit d'alerte et de retrait peut paraître un outil proactif au bénéfice du salarié. De son usage circonstancié en cas de danger grave et imminent, se dessinent les contours d'un régime dont dépend la sécurité bien comprise et la maîtrise des risques. Si la prévention reste la pierre angulaire de la réglementation de la sécurité au travail, il apparaît que le régime du droit de retrait peut constituer l'ultime réponse à une situation critique. Le droit d'alerte, corollaire incontournable du droit de retrait, assure la publicité et l'opposabilité de la situation perçue ou supposée dangereuse. L'employeur ainsi informé se retrouve être responsable dans une chaîne décisionnelle, impliquant les acteurs et les instances de la sécurité et de la santé au travail. Des efforts ont été initiés à l'édification d'un droit spécial en la matière, notamment pour les risques de santé publique ou causés l'environnement Ces outils, pour efficaces qu'ils soient, mériteraient une construction plus aboutie et un développement de leurs régimes, invitant à une réflexion sur leurs définitions, illustrations, et à une mise en perspective, législative, réglementaire, jurisprudentielle, mais également de droit comparé.