Simulation et modélisation des propriétés hydroacoustiques des antennes SONAR
Auteur / Autrice : | Thibaut Rossi |
Direction : | Pierre Sagaut |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences pour l'ingénieur : spécialité Mécanique et Physique des Fluides |
Date : | Inscription en doctorat le 16/11/2020 Soutenance le 04/03/2024 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences pour l'ingénieur : Mécanique, Physique, Micro et Nanoélectronique (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : M2P2 - Laboratoire de Mécanique, Modélisation et Procédés Propres |
Equipe de recherche : Instabilités Hydrodynamiques et Turbulence |
Résumé
Les performances des antennes SONAR sont caractérisées par leur rapport signal à bruit et se trouvent donc limitées par le niveau de bruit perçu. Ce bruit se décompose en la somme du bruit système (bruit électrique plancher), du bruit ambiant (bruit de mer du aux vagues ou à la pluie), du bruit structurel (vibration de l'antenne et rayonnement des structures voisines) et du bruit hydrodynamique (bruit créé par l'écoulement turbulent au voisinage de l'antenne). Ce bruit hydroacoustique est relativement bien connu pour des écoulements canoniques tels que : couche limite turbulente de plaque plane ou écoulement axial autour d'un cylindre, mais est encore très mal connu pour des écoulements fortement instationnaires et décollés. Cette thèse a pour objectif de mieux comprendre et de quantifier le bruit hydrodynamique généré par un écoulement turbulent, instationnaire et décollé autour d'une antenne cylindrique en protubérance sur une coque (voir figure ci-dessus, encadré rouge). L'objectif est d'obtenir les corrélations spatio-temporelles du champ de pression turbulente à la paroi de l'antenne SONAR en fonction de la vitesse et des différents rapports de forme : hauteur / diamètre, hauteur / épaisseur de couche limite incidente.