Planification d'essais cliniques avec les quantiles de Survie
Auteur / Autrice : | Beatriz FARAH NORÕES GONçALVES |
Direction : | Aurélien Latouche, Xavier Paoletti |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Biostatistiques et data sciences |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2023 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Santé Publique |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Cancer et Génome: Bioinformatique, Biostatistiques et Epidémiologie des systèmes complexes |
Equipe de recherche : Epidémiologie Génétique des Cancers | |
Référent : Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Lors de l'évaluation de l'effet du traitement, il est courant de s'appuyer sur le rapport de risque, généralement en utilisant le modèle de Cox. En présence de censure, le taux de risque peut être facilement estimé à partir des données observées, ce qui rend ce modèle très attrayant. Dans les essais cliniques randomisés (ECR), des méthodes standard existent déjà pour déterminer la taille de l'échantillon lorsque l'estimation est un rapport de risque (généralement le rapport de risque pour comparer l'effet de deux traitements) sur la base soit du test du log-rank, soit du modèle de Cox. Cependant, dans les études sur le cancer, certains traitements peuvent avoir un effet tardif et l'hypothèse de risque proportionnel imposée par le modèle de Cox n'est plus vérifiée. La régression quantile étant pertinente pour estimer le bénéfice de l'immunothérapie par rapport à la chimiothérapie sur une gamme de quantiles, nous aimerions passer du rapport de risque à la différence de quantile de temps de défaillance comme estimation car: (i) il permet de faire varier les effets du traitement (à travers les quantiles) ce qui correspond à l'hétérogénéité de l'effet du traitement (ii) la régression quantile peut tenir compte des risques non proportionnels (liés aux effets tardifs de l'immunothérapie).