Evaluer et agir sur la kinésiophobie pour individualiser la prise en charge du patient douloureux et favoriser la reprise de l'activité physique et professionnelle
Auteur / Autrice : | Adrien Nourry |
Direction : | Said Ahmaidi, Thierry Lelard, Guillaume Leonard |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Biologie-Santé-STAPS réadaptation, Sport-Santé-250029 |
Date : | Inscription en doctorat le 23/10/2023 |
Etablissement(s) : | Amiens en cotutelle avec Université de Sherbrooke |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences, technologie et santé (Amiens) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Adaptations physiologiques à l'exercice et réadaptation à l'effort (Amiens ; 2000-....) |
Mots clés
Résumé
Ce projet de recherche vise à étudier les effets de l'état psycho-émotionnel lié à la douleur sur la motricité afin d'améliorer la prise en charge d'individus présentant des douleurs chroniques. Compte tenu de l'incidence de ces problèmes sur la santé publique, les retombées individuelles et collectives à entrevoir sont importantes. La kinésiophobie est un trait psychologique faisant référence à une peur irrationnelle, excessive et invalidante du mouvement et des activités. L'impact de la kinésiophobie sur la prise en charge et l'évolution clinique des patientes et des patients nous incite à co-porter ce projet avec l'Université de Sherbrooke (UdeS). Nous souhaitons combiner les expertises des équipes de recherche dans l'exploration neurophysiologique (UdeS) et l'analyse des réponses comportementales (UPJV). Les différents objectifs seront réalisés grâce à la mobilisation de chercheurs spécialistes de la douleur, de la motivation et de l'analyse du mouvement. Cette thèse est composée de 3 études expérimentales qui visent à i) mieux comprendre les réponses motivationnelles d'un individu face une appréhension du mouvement, ii) mieux comprendre les mécanismes neurophysiologiques impliqués dans la modulation du comportement, iii) explorer l'efficacité de la combinaison du TENS et des exercices thérapeutiques pour réduire la kinésiophobie, améliorer la fluidité du mouvement et favoriser la réadaptation de travailleurs souffrant de douleur chronique. Les résultats obtenus devraient permettre une meilleure prise en charge de la douleur en proposant des approches de traitement personnalisé.