Thèse en cours

Modélisation avancée de la réponse pixel des détecteurs CMOS : décorrélation des paramètres et application à Euclid et SVOM.

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AttentionLa soutenance a eu lieu en 2024. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Jean Le graêt
Direction : Eric KajfaszAurélia Secroun
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : PHYSIQUE & SCIENCES DE LA MATIERE - Spécialité : INSTRUMENTATION
Date : Soutenance en 2024
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Physique et Sciences de la Matière
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : CPPM - Centre de Physique des Particules de Marseille
Jury : Président / Présidente : Cristi Diaconu
Examinateurs / Examinatrices : Eric Kajfasz, René Doyon, Olivier Gravrand, Didier Tiphene, Aurélia Secroun
Rapporteur / Rapporteuse : René Doyon, Didier Tiphene

Résumé

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Cette thèse présente le développement de méthodes avancées de caractérisation des capteurs d’images CMOS (CIS) pour améliorer la modélisation de la réponse des pixels et corriger les biais systématiques qui affectent la précision des observations astronomiques et cosmologiques. Les détecteurs CIS rencontrent des défis importants dans la modélisation précise de la réponse des pixels en raison de la variabilité des caractéristiques des pixels et des interactions physiques complexes au sein des détecteurs, telles que la capacité interpixel (IPC) et la non-linéarité, qui introduisent des corrélations entre les paramètres et engendrent des erreurs systématiques affectant la qualité des données. Pour relever ces défis, cette recherche développe et met en œuvre des méthodologies innovantes pour améliorer la caractérisation des pixels et la modélisation de leur réponse. L’approche implique une analyse détaillée du comportement des pixels afin d’identifier les principales sources d’erreurs systématiques, en se concentrant sur l’IPC, la non-linéarité et leurs effets sur l'estimation du gain de conversion. De nouvelles méthodes de correction, telles que la déconvolution au niveau du pixel de l’IPC, la correction par pixel de l'effet de l’IPC sur la mesure du gain, et des modèles de mean-variance non linéaire (NL2 et NL3) permettant la mesure du gain de conversion, sont introduites. Ces méthodes sont rigoureusement validées à l’aide des données issues du détecteur H2RG de la mission Euclid et du détecteur ALFA de la mission SVOM, démontrant leur efficacité à réduire les biais et à améliorer la précision des modèles. Les résultats montrent des améliorations significatives dans la précision des mesures de paramètres critiques tels que le gain de conversion et l’IPC, offrant une compréhension plus affinée des performances des détecteurs et réduisant les erreurs systématiques dans les observations scientifiques. Notamment, les nouvelles méthodes corrigent un biais de 9% sur la mesure du gain de conversion pour le détecteur H2RG et de 8% pour le détecteur ALFA, soulignant l’impact de ces corrections. Ce travail met en avant l’importance d’une modélisation adaptée des pixels et ouvre la voie à des observations plus fiables et précises dans les futures missions astronomiques et cosmologiques.