La maison Brentano dans la société bancaire et négociante européenne au XVIIIe siècle
Auteur / Autrice : | Pablo Perez |
Direction : | Brigitte Marin, Luca Mocarelli |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2019 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Temps, Espaces, Langages - Europe Méridionale, Méditerranée |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Les milieux commerçants, banquiers et financiers ont été étudiés comme un ensemble cohérent et dans des perspectives nationales. Dans une perpective européenne qui comprend un ensemble de microanalyses, il est possible d'étudier les liens entre les acteurs qui composent ces milieux. Ces relations interpersonnelles structurent ainsi l'économie, sous la forme d'une société à part entière. Dans cette perspective européenne, cette thèse entreprend l'étude de la maison Brentano, une dynastie de négociants lombards, et de ses activités, le long du XVIIIe siècle, à partir d'une analyse des traces documentaires de nature variée (contrats, comptes et correspondances). Cet ensemble de familles a déployé ses activités sur de larges territoires, surtout en Italie et en Allemagne, et financé les consommations des plus grandes familles nobiliaires, voire des cours les plus puissantes. Après avoir reconstruit les relations entre les différentes branches familiales et l'évolution de la structure globale de leurs entreprises, il s'agit de proposer une approche comparative des relations engagées par la maison Brentano à travers de différents contrats et affaires dans lesquels ils ont été impliqués. Ces relations peuvent concerner tant les banquiers et les monarques, que leurs investisseurs ou les employés des différentes filiales et suivre les circuits de l'argent crédité. Cette approche permet d'appréhender les rapports de force alimentés et subis par la maison Brentano, qui sont à comprendre à l'aune du capital économique des acteurs, mais aussi de leur capital social.