Thèse en cours

Construire la ville et s’approprier le chantier : une étude socio-géographique du quotidien de travail ouvrier dans le bâtiment

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AttentionLa soutenance a eu lieu en 2024. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Marguerite Valcin
Direction : Virginie Baby-collinDelphine Mercier
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance en 2024
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Temps, Espaces, Langages - Europe Méridionale, Méditerranée
Jury : Président / Présidente : Béatrice Collignon
Examinateurs / Examinatrices : Virginie Baby-collin, Delphine Mercier, Fabrice Ripoll, Nicolas Jounin, Jens Thoemmes, Valérie Lavaud-letilleul
Rapporteurs / Rapporteuses : Fabrice Ripoll, Valérie Lavaud-letilleul

Résumé

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Au croisement de la géographie critique et de la sociologie du travail, cette thèse analyse le quotidien des travailleurs et travailleuses qui œuvrent à la construction matérielle de la ville, sur les chantiers du bâtiment. Centrée sur l’échelle micro et les ouvriers et ouvrières, la thèse s’appuie sur un travail d’observation directe sur de grands chantiers situés en région Sud et sur des entretiens semi-directifs d’inspiration ethnographique. À partir de ce matériau, l’autrice interroge l’agentivité de groupes minoritaires en articulant le propos autour de la notion d’appropriation. L’intérêt de cette notion est qu’elle peut s’appliquer tant aux gestes et conditions de travail qu’au lieu de travail. La thèse questionne ainsi les tactiques et stratégies ouvrières en des espaces de travail fortement hiérarchisés, dans un secteur marqué par une compression des délais de réalisation et une précarisation des statuts d’emploi. Elle aborde aussi le rapport aux chantiers en tant qu’espaces éphémères, ouvriers et masculins, dans un secteur où les mobilités professionnelles sont fréquentes et contraintes. Elle interroge enfin la reconnaissance du travail dans un contexte de dévalorisation symbolique des métiers ouvriers et de distance croissante entre la conception des ouvrages et l’exécution des travaux.