L'automatisation des process et l'avenir du juriste en droit du travail
Auteur / Autrice : | Alicia Terdjemane |
Direction : | Benoît GÉniaut |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit privé et sciences criminelles |
Date : | Inscription en doctorat le 26/10/2023 |
Etablissement(s) : | Besançon, Université Marie et Louis Pasteur |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit, Gestion, Economie et Politique (Dijon ; Besançon ; 2017-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherches Juridiques de l'Université de Franche-Comté |
établissement de préparation : Université de Franche-Comté (1971-....) |
Mots clés
Résumé
Aujourd'hui, entre les systèmes d'information des ressources humaines (SIRH) regroupant de nombreux outils, les plateformes de plus en plus nombreuses permettant aux employeur de trouver des ''modèles types'', l'administration elle-même qui met à disposition des guides et documents types (ex : l'urssaf avec les accords d'intéressement), sans parler de la politique de communication tant du ministère du travail que de la chambre sociale de la Cour de cassation, le métier de juriste en droit social, en entreprise ou cabinet de conseil, est en pleine mutation. Par-delà cette évolution se dessine une numérisation et une automatisation accrue à la fois dans l'accès au droit du travail et dans sa réalisation (son application). On peut se demander quelle place l'humain y tient encore et y tiendra à l'avenir. D'un côté, on perçoit les bénéfices du développement de l'automatisation en terme de renforcement de l'effectivité du droit du travail et de démocratisation de son accès. D'un autre côté, faut-il s'alarmer d'une possible déshumanisation du droit du travail et d'un effet de standardisation dans la réalisation de cette branche du droit, censée pourtant s'adapter à la particularité des situations fait et au caractère humain de son objet, le travail ? Quelle éthique professionnel le juriste en droit social doit-il incarner pour pallier ces difficultés ?