Thèse en cours

Recours à l’intelligence artificielle dans la résolution des dilemmes moraux. Illustration à travers le cas de la réanimation.

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AttentionLa soutenance a eu lieu le 04/09/2025. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Jean-Pierre Valentin
Direction : Pierre Le CozBarthelemy Tosello
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : RECHERCHES BIOMEDICALES Ethique, Sciences humaines et santé
Date : Inscription en doctorat le
Soutenance le 04/09/2025
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Recherches Biomédicales
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : ADES - Anthropologie bio-culturelle, Droit, Ethique et Santé
Equipe de recherche : ADES - E2 - Anthropologie Biomédicale, Ethique, Médecine Légale et Droit de la Santé
Jury : Président / Présidente : Marie-France Mamzer
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Le Coz, Fabrice Michel, Agathe Beranger, Philippe Pedrot, Barthélémy Tosello
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-France Mamzer, Philippe Pedrot

Résumé

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En réanimation, la résolution des dilemmes moraux impose une charge morale importante aux médecins. Dans ce contexte, l’intelligence artificielle (IA) qui est déjà présente pour les diagnostics, les thérapeutiques, la gestion et l’analyse des données, ne pourrait-elle pas jouer un rôle ? Une objection consiste à dire que la réflexion menée pour résoudre les dilemmes n’est pas exclusivement rationnelle. Elle fait appel aux ressources de la sensibilité et de la réflexivité. C’est à ce titre que l’éthique semble être la chasse gardée de la conscience morale et de l’intelligence humaine. De ce point de vue, le fait de soumettre des dilemmes moraux à une machine dénuée de conscience constituerait une subversion de l’éthique autant qu’un dévoiement de l’IA. Cependant, notre recherche montre que cette perspective transgressive est relativement bien assumée, dès lors qu’un cadre de recours à l’IA est rigoureusement délimité. Convaincus des avantages de l’IA dans le domaine de la prise en charge des patients, les médecins réanimateurs ne sont pas hostiles par principe à l’idée d’en étendre la portée au domaine de l’éthique. Sans se substituer à l’agent de la décision, l’IA pourrait trouver sa place parmi les acteurs de la délibération, selon un positionnement de subordination qui demande à être défini.