La SFIO et la question coloniale en France: 1905 - 1946
Auteur / Autrice : | Nicolas Testart |
Direction : | Éric Gasparini |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | En droit spécialité Histoire du droit |
Date : | Inscription en doctorat le 11/09/2019 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences Juridiques et Politiques (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CERHIIP - Centre d'Etudes et de Recherches d'Histoire des Idées et des Institutions Politiques |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La première moitié du XXème siècle marque le début d'une période troublée pour l'Empire colonial français. Si elle en constitue certainement l'apogée, elle sera aussi le théâtre des premières contestations de la part des peuples colonisés. Mais la critique de la colonisation française n'est pas l'apanage des seuls peuples indigènes, en effet des objections émergent également au sein même de la vie politique française, de la part notamment de la gauche incarnée par la jeune Section Française de l'Internationale Ouvrière, puis à partir des années 1920 de la part du parti communiste français. Pour autant, malgré le développement des contestations à l'égard du fait colonial, d'importantes divergences d'opinion quant à la suite à donner à ces revendications existent dans le camp socialiste, entre ceux souhaitant préserver l'unité de ce qu'ils considèrent comme étant la nation française, ceux souhaitant accompagner les peuples indigènes vers d'avantage d'autonomie et ceux soutenant de manière indéfectible les mouvements indépendantistes. Cette thèse s'attachera à étudier les différents aspects de la réthorique anticolonialiste au sein de la gauche française, de la création de la SFIO jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale. Au regard notamment du revirement de position du Parti Communiste Français au moment du Front Populaire, il serait intéressant de se questionner sur l'ancrage réel de cette question au sein du PCF, et plus largement, au sein de la gauche française. L'idée de la présente thèse est donc d'étudier la question coloniale à travers le prisme de la gauche française, par l'exploration des fonds d'archives départementales Gaston Deferre de Marseille et ceux des archives nationales d'Outre-Mer d'Aix-en-Provence, mais également des fonds d'archives de la section française de l'Internationale communiste de Dijon du Réseau d'archives des mondes contemporains (ArcMC) ainsi que les archives du parti communiste français conservées au siège du Parti Communiste Français à Paris.