Stabilité / instabilité de la circulation océanique méridienne Atlantique : Que nous apprends le passé et quelles ont été les conséquences sur le puits de carbone océanique ?
Auteur / Autrice : | Erwan Pineau |
Direction : | Yannick Donnadieu |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences de l'environnement: Géosciences |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2023 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Sciences de l'Environnement |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CEREGE - Centre Européen de Recherche et d'Enseignement des Géosciences de l'Environnement |
Mots clés
Résumé
L'évolution de la circulation océanique dans notre futur proche reste entachée de nombreuses incertitudes et suscite à juste titre de nombreux projets de recherche visant à réduire le champ des possibles par l'observation et la simulation numérique. La formation d'eaux profondes dans l'Atlantique Nord et son lien avec le Gulf Stream, qui permet au climat européen de rester doux pendant la saison hivernale, sont deux caractéristiques dont les changements auraient des répercussions majeures sur les sociétés européennes. Bien que les études de modélisation tendent à s'accorder sur un affaiblissement de la formation des eaux profondes dans les 50 prochaines années, nous souhaitons proposer ici un thème de recherche complémentaire qui porterait sur 1) les raisons de l'asymétrie moderne Atlantique/Pacifique et 2) les mécanismes par lesquels des zones restreintes des hautes latitudes de l'Atlantique deviennent le lieu d'une instabilité convective impactant la colonne d'eau sur plusieurs centaines de mètres. Pour répondre à ces questions, nous utiliserons des simulations climatiques couvrant les 60 derniers millions d'années avec un pas de temps de 10 millions d'années. De nombreuses conditions modernes ont été modifiées dans ces simulations afin de reproduire le climat de l'Éocène inférieur (52 Ma), de l'Éocène supérieur (40 Ma), de l'Oligocène inférieur (30 Ma), du Miocène moyen (20 Ma) et du Miocène supérieur (10 Ma) : La teneur en CO2 (420, 560, 840 et 1120 ppm), le masque terre-mer et la bathymétrie/topographie.