Les notions de saleté et de souillure comme esthétiques pour une étude transversale de l'histoire du cinéma italien : Entre misère, comique populaire, horreur et dénonciation
Auteur / Autrice : | Clara Ottaviano |
Direction : | Jean-Michel Durafour, Perle Abbrugiati |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | ARTS : Sciences de l'art |
Date : | Inscription en doctorat le 10/10/2022 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Langues, Lettres et Arts (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LESA - Laboratoire d'Etudes et Sciences des Arts |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Le certain penchant stylistique du cinéma italien pour l'art de filmer la saleté et la pollution - et par là-même, la dégénérescence, le pourrissement - ainsi que la manie de maculer les corps et les surfaces, constituent le point de départ de notre désir d'analyse cinématographique. Induisant la prise en considération de problématiques sociales, philosophiques, anthropologiques et théologiques, la saleté fera ici l'objet d'une analyse esthétique émancipée des cloisons établies par la chronologie ou les genres cinématographiques. En puisant nos sources dans la culture italienne ainsi que dans l'histoire de l'art et de la littérature, nous faisons le pari que la saleté (et son rapport contrasté avec la propreté) permet d'aiguiller une étude analytique et iconologique éclairant une part, à la fois obscure et comique, de l'histoire du cinéma italien.