Les droits de la nature dans le constitutionnalisme africain
Auteur / Autrice : | Xavier Muhunga kafand |
Direction : | Marthe Stefanini fatin-rouge |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | En droit spécialité Droit public |
Date : | Inscription en doctorat le 26/09/2023 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Sciences Juridiques et Politiques |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : DICE - Droits International, Comparé et Européen |
Equipe de recherche : GERJC - Groupe d'Etudes et de Recherches sur la Justice Constitutionnelle |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Face à la montée préoccupante des problèmes environnementaux, frôlant le risque d'une fracture insoluble entre les normes juridiques et les impératifs écologiques, la nécessité d'examiner la viabilité d'une subjectivisation des entités naturelles, par la norme constitutionnelle, comme une alternative au paradigme des droits environnementaux, en Afrique subsaharienne, s'impose. Une telle perspective conduit, en premier lieu, à interroger les fondements du statut juridique de certains éléments de la nature dans les systèmes de droit coutumier africains, en analysant la manière dont elles y sont historiquement protégées ou sacralisées. En second lieu, elle expose les réticences structurelles et les défis conceptuels associés à l'intégration des droits de la nature dans les Constitutions d'inspiration positiviste, où les équilibres normatifs et la cohérence juridique doivent être préservés. Enfin, cette démarche d'analyse dialogique vise à évaluer la possibilité d'un ''ordre public biocentré'', en envisageant la coexistence harmonieuse des droits de tous les sujets (humains, écosystémiques, fauniques, floristiques ou aquatiques) au sein des cadres juridiques contemporains africains.