La promesse en droit public
Auteur / Autrice : | Quentin Vigier |
Direction : | François Brunet |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit Public |
Date : | Inscription en doctorat le 23/10/2023 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | Sciences de la Société : Territoires, Economie, Droit - SSTED |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Recherche juridique interdisciplinaire François Rabelais |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Alors qu'elle constitue un objet juridique depuis longtemps (que l'on pense exemple à la promesse de vente), la promesse n'a pas encore été étudiée comme telle de façon transversale en droit public. Cette notion, essentiellement traitée dans le champ philosophique, mérite un travail doctoral en droit pour l'envisager d'abord comme un instrument technique dont il s'agira de mesurer la portée exacte (en quoi la promesse engage-t-elle et à quoi engage-t-elle ?), le périmètre (quelle différence éventuelle entre une promesse et une norme juridique ? Entre une promesse et un effet d'annonce ?) ou encore la justiciabilité (la promesse peut-elle être analysée comme un acte de droit souple au sens de la jurisprudence récente du Conseil d'Etat ?). Au-delà de ce premier abord technique, il s'agira d'envisager la promesse comme un prisme d'analyse pour le droit public en tant que tel : le droit public, en tant que droit de la chose politique, porte une forme idéale de société qu'il cherche à faire advenir dans la réalité sociale. En ce sens, il se présente bel et bien comme une promesse de la part des pouvoirs publics, ou plus exactement comme une série de promesses. Une telle façon de revisiter le droit public général est de nature à ouvrir de nouvelles perspectives quant aux enjeux les plus contemporains, notamment la question écologique et environnementale, qui tout à la fois appelle des promesses majeures et confronte les juristes à la difficile question de savoir si le droit peut tenir ses promesses et comment il peut y parvenir.