Rôle des récepteurs LILR dans la reconnaissance allogénique des macrophages humains après transplantation rénale

The role of LILR in the allogeneic recognition mediated by human macrophages after renal transplant

• Auteur / Autrice : Jovanne Palvair
• Direction : Didier Ducloux, Baptiste Lamarthee
• Type : Projet de thèse
• Discipline(s) : Médecine, cancérologie, génétique, hématologie, immunologie
• Date : Inscription en doctorat le 01/10/2023
• Etablissement(s) : Besançon, Université Marie et Louis Pasteur
• Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Environnements, Santé (Dijon ; Besançon ; 2012-....)
• Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Interaction hôte-greffon-tumeur et ingénierie cellulaire et génique
• Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de Franche-Comté (1971-....)

Mots clés

Mots clés libres

Transplantation rénale

Macrophages

Reconnaissance allogénique

Renal transplant

Macrophages

Allogeneic recognition

Résumé

Les monocytes ont récemment été identifiés comme capables d'induire une réponse de mémoire contre le tissu du donneur dans le rejet du greffon. Cette capacité serait due à la modulation de l'expression des Leucocyte Immunoglobulin Like Receptors (LILRs) en tant que second signal après la reconnaissance non-soi médiée par l'interaction CD47-SIRPα. En effet, les LILRs semblent pouvoir interagir avec les molécules HLA à la surface des cellules endothéliales du donneur et induire soit un phénotype pro-inflammatoire, soit un phénotype pro-résolutif. En effet, il a été prouvé que l'activation de LILRB3 inhibe le phénotype pro-inflammatoire des macrophages et des monocytes, conduisant à un phénotype suppressif de type M2. Une stratégie de transduction basée sur des lentiviraux est développée pour répondre à cette question, conduisant à la surexpression ou à la suppression de LILRB3 dans les monocytes. Le protocole de transduction appelé 'Day 2 - Day 4' est choisi. Les cellules sont cultivées dans un milieu X-Vivo complété par 10% de SVF et 25ng/mL de M-CSF. Au deuxième jour, une transduction à l'aide du lentivirus VpX est réalisée et au quatrième jour, une transduction à l'aide du lentivirus du gène d'intérêt est réalisée. A la fin, l'efficacité de la transduction peut être évaluée par cytométrie de flux ou par microscopie.

Monocytes have recently been identified as able to induce a memory response against donor tissue in graft rejection. This ability would be due to the modulation of the expression of Leucocyte Immunoglobulin Like Receptors (LILRs) as a second signal following the non-self-recognition mediated by the CD47-SIRPα interaction. Indeed, LILRs seem to be able to interact with HLA molecules at the surface of the donor endothelial cells and induce either a pro-inflammatory phenotype or a pro- resolutive phenotype. Indeed, the LILRB3 activation has been proven to inhibit the pro-inflammatory phenotype of macrophages and monocytes, leading to a suppressive M2-like phenotype. A lentiviral-based transduction strategy is developed to address this question, leading to the overexpression or the suppression of the LILRB3 within the monocytes. The transduction protocol called “Day 2 – Day4” is chosen. The cells are cultured in an X-Vivo medium complemented with 10% SVF and 25ng/mL M-CSF. At day two, a transduction using VpX lentivirus is performed and at day four a transduction using the gene of interest lentivirus is performed. In the end, the transduction efficiency can be assessed by flow cytometry or microscopy.