Thèse en cours

La mesure des interactions entre le capital social et la santé face aux adversités économiques et sanitaires

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Arielle Cohen Tanugi-Carresse
Direction : Thomas Barnay
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Inscription en doctorat le 01/09/2023
Etablissement(s) : Paris 12
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Organisations, marchés, institutions (Créteil ; 2010-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : ERUDITE - Equipe de Recherche sur l'Utilisation des Données Individuelles en lien avec la Théorie Economique

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

La plupart des travaux liant l'économie au capital social portent sur la croissance ou la gouvernance et la formation des firmes. La littérature consacrée à la santé est peu développée et ne fournit pas de résultats concluants. A contrario, les recherches en santé publique établissent une relation positive entre le capital social et la santé. Cet effet équivoque mérite pourtant une attention particulière. En périodes de crise économique ou sanitaire, les mécanismes de compensation ou de protection publics ou privés peuvent s'avérer insuffisants pour protéger l'état de santé des populations. Nous postulons que le rôle protecteur du capital social (dans une acception large) pourrait alors être renforcé. Ainsi, cette thèse de microéconomie appliquée vise à examiner la relation entre les différentes formes de capital social et l'état de santé, chez les personnes âgées de cinquante ans et plus, dans vingt-sept pays européens. Dans un premier temps, nous nous intéressons à l'effet de la Grande Récession sur l'isolement social (1). Dans un second, nous évaluons comment différentes formes de soutien familial (telles que l'aide informelle ou les transferts financiers) peuvent influencer la santé mentale des retraités (2). Enfin, le dernier chapitre est consacré à l'étude du lien entre les événements COVID-19 susceptibles d'avoir affecté le capital social d'un individu (perte d'un proche, chômage) et le renoncement aux soins (3).