Le défi de la réactivité de la liaison phosphoester: des conditions abiotiques aux premiers catalyseurs biologiques
Auteur / Autrice : | Olaia Anton |
Direction : | Guillaume Stirnemann |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Chimie Physique |
Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2023 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Chimie physique et chimie analytique de Paris Centre (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Processus d'Activation Sélectif par Transfert d'Énergie Uni-électronique ou Radiatif |
Equipe de recherche : Chimie Théorique | |
établissement opérateur d'inscription : Ecole normale supérieure |
Mots clés
Résumé
L'acide ribonucléique (ARN) apparait comme un candidat très probable en tant que première biomolécule à être apparue, dans la mesure où il peut assurer les fonctions modernes de l'ADN et des protéines. Pour autant, la transition entre des nucléotides isolés, que les chimistes de synthèse réussissent à obtenir en conditions compatibles avec un monde abiotique, et un système vivant primitif autoréplicatif, reste largement inexpliquée. Lors de cette thèse, nous bénéficierons de l'expertise du laboratoire sur ces thématiques pour étudier l'influence de groupes activateurs et/ou catalyseurs sur la création de la liaison chimique clé, la liaison phosphoester, qui permet de lier les monomères d'ARN entre eux, et nous étudierons également des ribozymes modèles, probablement à la base des premiers systèmes autoréplcitifs. Pour ceux-ci, nous chercherons à comprendre comment l'environnement chimique et physique permet de moduler l'équilibre entre la formation et la rupture de la liaison phosphoester.