Modélisation du transfert de dioxygène dans le poumon humain, une approche 'contrôle optimal'.
Auteur / Autrice : | Mabrouk Ben jaba |
Direction : | Jean-François Scheid, Yannick Privat |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Mathématiques |
Date : | Inscription en doctorat le 06/10/2023 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | IAEM - INFORMATIQUE - AUTOMATIQUE - ELECTRONIQUE - ELECTROTECHNIQUE - MATHEMATIQUES |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : IECL - Institut Elie Cartan de Lorraine |
Equipe de recherche : EDP |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Le poumon forme une large interface entre l'air ambiant et le sang. Déployée, la surface d'échange couvre environ 75 à 100 m^2. Le poumon est donc un point d'entrée potentiel vers le corps pour des particules qui peuvent être inhalés pendant la ventilation (poussières, produits chimiques, bactéries, virus, etc). Ainsi, le poumon dispose de mécanismes de protection. L'un de ces mécanismes repose sur une couche de mucus bronchique qui tapisse les parois des bronches. Le mucus agit comme un piège pour les contaminants inhalés et est remonté le long des bronches, jusqu'au larynx, où il est soit expulsé, soit avalé. Deux phénomènes principaux sont responsables du déplacement du mucus. Tout d'abord, l'épithélium bronchique comprend des cellules ciliées. En battant, les cils poussent le mucus vers la trachée. Ce phénomène est appelé clairance mucociliaire. Ensuite, lors de la toux ou même de régimes de ventilation élevés (exercice), les débits d'air expirés sont suffisamment importants pour interagir avec le mucus et l'entraîner vers le haut de l'arbre bronchique. L'efficacité de la protection par le mucus dépend du bon fonctionnement de ces deux phénomènes. Des pathologies telles que l'asthme, la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) ou la mucoviscidose peuvent altérer ces mécanisme, entraîner des symptômes respiratoires importants et favoriser les infections. En s'inspirant des modèles précédemment étudiés, nous proposons d'introduire un modèle contrôlé modélisant les transferts de dioxygène au sein du poumon et l'évolution des quantité de mucus dans les bronches, le contrôle traduisant une action mécanique extérieure de kinésithérapie respiratoire. Nous souhaitons déterminer une stratégie optimale de contrôle traduisant que l'on souhaite à la fois réduire la quantité de mucus dans les bronches, mais également maximiser les échanges gazeux dans le poumon.