Approche comparée de la chimie en flux et de la chimie en réacteur conventionnel pour la synthèse optimale en réacteurs.
| Auteur / Autrice : | Francisco Bolanos garcia |
| Direction : | Laurent Falk, Jean-Marc Commenge |
| Type : | Projet de thèse |
| Discipline(s) : | Génie des Procédés, des Produits et des Molécules |
| Date : | Inscription en doctorat le 25/09/2023 |
| Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
| Ecole(s) doctorale(s) : | SIMPPÉ - SCIENCES ET INGENIERIES DES MOLECULES, DES PRODUITS, DES PROCEDES ET DE L'ÉNERGIE |
| Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Réactions et Génie des Procédés (2010-....) |
| Equipe de recherche : Axe 2 - PRIMO - Procédés Réacteurs IntensificationMembrane Optimisation |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La transposition des données obtenues en laboratoire (par chimie en flux) vers le stade industriel est une étape difficile et importante qui demande de sélectionner les équipements de production industrielle adaptés et de déterminer les conditions opératoires optimales. La réduction et l'optimisation de cette phase expérimentale d'acquisition de données, d'aide au choix des équipements, de sélection des conditions opératoires optimales et d'extrapolation de l'échelle laboratoire aux stades pilote et industriel, constituent donc des enjeux essentiels de la stratégie d'innovation industrielle, auxquels ce projet vise à répondre. Le projet de thèse s'inscrit dans un cadre collaboratif (projet ANR) en proposant des passerelles entre la chimie en flux et la chimie en réacteur conventionnel, par : - le développement et l'amélioration des stratégies expérimentales pour la détermination d'un modèle de connaissance en vue de l'optimisation des conditions de synthèses complexes - le couplage des approches expérimentales des plates-formes expérimentales de chimie en flux et de réacteurs conventionnels pour la transposition à l'échelle du pilote ou de la cuve industrielle, initialement développées ou optimisées en flux. Les objectifs de la thèse consistent à développer et mettre en uvre la méthodologie d'acquisition de données, basées sur la chimie en flux, en vue de l'optimisation de la synthèse en réacteurs conventionnels. Dans un premier temps, on adaptera et opérera une plateforme de réacteurs conventionnels et instrumentés (tubulaire, agités semi-batch et ouverts) préfigurant les réacteurs pilotes et de production. Sur la base des informations préliminaires de la chimie en flux, fournis par le partenaire du projet (CEISAM Nantes), on développera un modèle mathématique, afin de résoudre les bilans de matière et de chaleur, et de remonter à de premières cinétiques de réactions. Puis un modèle prédictif étendu, intégrant les différents équipements, sera construit sur la base de bilans de chaleur et de matière. Le modèle d'un équipement à une échelle donnée combinera : des données propres à cet équipement (modèle de réacteur idéal/réel, grandeurs de transfert de matière et chaleur, etc.), qui ne peuvent être déterminées que grâce à des expériences réalisées dans cet équipement ou par des corrélations de la littérature, et des données indépendantes de cet équipement, telles que les données physico-chimiques de la synthèse étudiée (stchiométrie, ordres et constantes cinétiques, propriétés physiques des mélanges, etc.) qui seront extraites des expériences préliminaires de la chimie en flux puis enrichies des nouvelles expériences réalisées sur la plate-forme de réacteurs conventionnels. La stratégie d'optimisation reposera sur une phase itérative d'amélioration des modèles à l'aide d'expériences proposées grâce aux modèles eux-mêmes, qui seront validés par des expériences de confrontation, permettant in fine l'optimisation des conditions de synthèse. On montrera en particulier quel est l'apport de la chimie en flux pour alléger la stratégie expérimentale liée aux réacteurs pilotes conventionnels et comment la stratégie converge vers l'optimum en fonction de la complexité du modèle développé.