Étude des mécanismes conduisant à l'altération de la sécrétion GnRH dans le cadre du vieillissement pathologique et de la maladie d'Alzheimer
Auteur / Autrice : | Loic Kacimi |
Direction : | Ariane Sharif, Vincent Prevot |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé - MED |
Date : | Inscription en doctorat le 02/10/2023 |
Etablissement(s) : | Université de Lille (2022-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé (Lille ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Lille Neurosciences & Cognition |
Equipe de recherche : Development and plasticity of the neuroendocrine brain |
Mots clés
Résumé
Les travaux récents de notre laboratoire ont montré que l'hormone de la reproduction, la GnRH qui est sécrétée par une poignée de neurones distribués dans le cerveau entre le bulbe olfactif et l'hypothalamus, joue un rôle dans les processus sensoriels et cognitifs. En effet, l'altération de son profil de sécrétion au cours du vieillissement pourrait conduire à une perte de la perception des odeurs et au déclin des performances cognitives. L'objectif de ce projet de thèse est d'identifier les mécanismes conduisant à l'altération du profil de sécrétion de la GnRH dans le cadre d'un vieillissement pathologique et notamment la maladie d'Alzheimer. Nous allons étudier plus particulièrement l'implication dans ce processus des réseaux microARN-facteurs de transcription contrôlant l'expression du promoteur de la GnRH, mais aussi établir l'impact de l'altération de la fonction des tanycytes, ces cellules gliales bordant le plancher du 3ième ventricule formant un pont entre la circulation porte hypothalamo-hypophysaire et le liquide céphalorachidien et qui sont impliquées dans la régulation des sécrétions neuroendocrines. Nous utiliserons comme modèle divers lignées de souris transgéniques, mais aussi des tissus humains. Nous utiliserons des approches de neuroanatomie, physiologie, électrophysiologie, comportement, de transcriptomique et de thérapie génique.