Thèse en cours

Microbiome de la vigne dans le contexte de la maladie dévastatrice du tronc de la vigne, Esca.

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Auteur / Autrice : Karen Corrales Adame
Direction : Remy GuyoneaudEleonore Attard
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Chimie
Date : Inscription en doctorat le 22/09/2023
Etablissement(s) : Pau
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences Exactes et leurs Applications
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut des sciences analytiques et de Physico-chimie pour l'Environnement et les Matériaux

Mots clés

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Résumé

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Les Maladies du Tronc de la Vigne (MTD) sont devenues au cours des deux dernières décennies un sujet de préoccupation majeur pour la filière vitivinicole. Pour la seule période 2014-2017, les pertes estimées sont colossales : près de 12 % du vignoble français sont improductifs à cause des GTD, principalement des Esca, provoquant un manque à gagner d'un milliard d'euros. La maladie d'Esca est considérée comme le résultat de l'activité pathogène de plusieurs espèces fongiques, notamment l'espèce basidiomycète Fomitiporia mediterranea, responsable de la nécrose de la pourriture blanche. Le développement de ce Champignon pathogène est sous le contrôle de bactéries synergiques ou antagonistes normalement présentes dans la plante (endomicrobiome). Diverses pratiques culturales, de taille et de palissage, qualifiées de bénéfiques pour la santé et la production des plantes, sont mises en œuvre dans les vignobles pour réduire la propagation et le développement des GTD. Ces pratiques induisent des modifications sur le microbiome colonisant le bois de vigne. Dans un précédent projet, nous avons montré que les tailles intenses produisant de grosses plaies de taille près de la tête du tronc étaient plus souvent affectées par les GTD. Les expérimentations se poursuivent encore depuis 5 ans dans le vignoble Hennessy avec 2 modes de taille contrastés. L'objectif de ce projet de thèse est d'identifier l'étape clé où la dynamique fongique et bactérienne change dans les tissus du bois, (en faveur du développement de pathogènes). Le doctorant évaluera la diversité et les fonctions microbiennes à l'aide d'outils de métagénomique (séquençage d'amplicons/shotgun de communautés bactériennes et fongiques) puis analysées par analyse de réseau et bioinformatique.