Optimisation de la microstructure de la cathode pour l'électrolyse du CO2 à haute température
Auteur / Autrice : | Kaisse Hamada |
Direction : | Cécile Rossignol, Nicolas Sergent |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | EC - Electrochimie |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2023 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Ingénierie - matériaux mécanique énergétique environnement procédés production (Grenoble ; 2008-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'Electrochimie et de Physico-Chimie des Matériaux et des Interfaces. |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La conversion électrochimique du CO2 en carburants ou en produits chimiques à faible teneur en carbone à l'aide d'électricité propre a été reconnue comme le moyen efficace et durable de réduire notre empreinte carbone et de contrôler le réchauffement de la planète. Parmi les différentes technologies de conversion du CO2, les cellules d'électrolyse à oxyde solide (SOEC) ont été identifiées comme l'un des dispositifs les plus prometteurs pour l'électrolyse directe du CO2 en CO avec un rendement élevé. Le composant le plus critique dans une SOEC est la cathode où a lieu l'électroréduction du CO2. Les matériaux cathodiques doivent avoir une microstructure poreuse (chemin pour la diffusion des gaz), une conductivité électronique élevée (pour fournir des électrons pour la réaction de réduction du CO2), et une conductivité ionique (pour transporter les ions oxygène de la cathode vers l'électrolyte), une excellente activité catalytique pour la réduction du CO2 et la prévention de la formation de carbone. Le développement de matériaux et d'architectures des cathodes présentant une activité électrocatalytique élevée et une stabilité à long terme pour l'électroréduction du CO2 à haute température (800°C) reste un défi pour les SOEC. L'objectif de cette thèse vise à corréler les performances électrochimiques d'une cellule SOEC avec l'optimisation de la microstructure et de l'architecture de la cathode (épaisseur, porosité, tortuosité ) afin d'améliorer le transport de la phase gazeuse. Les mécanismes réactionnels, la stabilité, les propriétés d'oxydo-réduction et le vieillissement des matériaux de cathode seront étudiés par des méthodes électrochimiques (spectroscopie d'impédance électrochimique, voltammétrie cyclique) couplées à des méthodes de caractérisation structurale (Diffraction des Rayons X et spectroscopies IR et Raman in situ et operando) et morphologique (Microscopie Électronique à Balayage).