Thèse en cours

NOUVEAUX MODÈLES DE SIMULATION AUX GRANDES ÉCHELLES DES ÉCOULEMENTS DIPHASIQUES TURBULENTS À PHASE DISPERSÉE

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Auteur / Autrice : Clément Morhain
Direction : Aymeric ViÉ
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Mécanique des fluides
Date : Inscription en doctorat le 01/11/2023
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences Mécaniques et Energétiques, Matériaux et Géosciences
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : EM2C - Energétique Moléculaire et Macroscopique, Combustion
Référent : CentraleSupélec

Résumé

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Les écoulements diphasiques turbulents à phase dispersée se retrouvent dans de nombreuses applications comme les moteurs aéronautiques, la formation des nuages ou encore les collecteurs d'énergie solaire. Dans le cadre de simulations numériques, décrire correctement l'évolution de ce système est essentiel, parce qu'il est au centre des phénomènes physiques d'intérêt. De plus, une contrainte forte de ces applications est le caractère multi-échelles, qui rend impossible la simulation directe des équations. Il est alors nécessaire d'utiliser des méthodes de réduction, comme la simulation aux grandes échelles. De nombreux modèles existent dans la littérature, et permettent de reproduire les niveaux d'énergie et la dispersion des particules dans des écoulements homogènes. Cependant, ils échouent toujours à prédire un élément essentiel de la dynamique des particules : la concentration préférentielle. En effet, en raison de l'interaction avec la turbulence, les particules peuvent créer localement des amas, qui pourront ainsi complètement changer l'interaction avec la phase porteuse. De plus, un élément important en turbulence est l'intermittence, se manifestant par des fluctuations brutales de quantités comme la vitesse ou la dissipation. Cet élément est aussi souvent négligé et nécessite un effort important pour être pris en compte. Dans le cadre des travaux de thèse de Roxane Letournel, des nouveaux modèles ont été proposés et appliqués dans un cadre RANS. Le but du présent projet de thèse est d'étendre ces travaux au cadre de simulation aux grandes échelles. Pour cela, il sera nécessaire de prolonger les modèles existants à ce cadre, en prenant notamment en compte des conditions non-homogènes. Il sera aussi nécessaire de mettre en place un cas de référence discriminant pour cette validation. Ces travaux nécessiteront d'avoir ou de développer des compétences en modélisation physique, en calcul scientifique mais aussi en mathématiques appliquées, les modèles proposés étant basés sur des outils avancés de calcul stochastique ou de méthodes d'ondelettes.